Vous avez dit « confinement » ? Avec Stéphane Lafarge

DW* INSIDE interroge son écosystème : “c’est comment le confinement chez toi ?” Aujourd’hui, on retrouve Stéphane Lafarge, Directeur Commercial Europe de Herman Miller.

TOUT D’ABORD, EN DEUX MOTS, PEUX-TU TE PRÉSENTER ?

Je m’appelle Stéphane Lafarge, je suis le Directeur Commercial Europe pour Herman Miller. Je suis dans cette industrie du mobilier professionnel depuis plus de 25 ans, et je crois vraiment au pouvoir de nos espaces de travail sur le bien être des gens.

PRATIQUAIS-TU LE TÉLÉTRAVAIL AVANT ? LE CONFINEMENT EST-IL UN CHANGEMENT BRUTAL POUR TOI ?


Oui, je pratiquais déjà le télétravail avant le confinement, mais évidemment pas aussi intensément. En fait, je voyage énormément. En moyenne 2 ou 3 jours chaque semaine sur le continent Européen. De ce fait, je travaille partout où je le peux, dans les transports, dans les aéroports et les gares, et bien sûr aussi à la maison. Hormis pendant mes vacances, je n’utilise jamais les messages d’absence Outlook, et considère que je suis joignable n’importe où. Le changement réside surtout dans le fait que je suis 100% à la maison, ce qui ne m’était pas arrivé depuis 20 ans.

AS-TU DES RITUELS QUE TU FAIS QUOTIDIENNEMENT PENDANT CE CONFINEMENT ?


Oui bien sûr. J’ai gardé les mêmes horaires et suis donc très tôt connecté le matin. Je consulte mes mails pendant mon petit déjeuner, et je passe 5 à 10 minutes dans le jardin avant de me mettre à mon bureau. Une sorte de transition en quelque sorte. Ensuite, je m’isole dans mon bureau et ne considère pas être à la maison, mais vraiment au bureau. Cela peut paraitre bizarre, mais j’en ai besoin pour être concentré sur mes activités. J’ai besoin de cette césure entre le monde pro et le monde perso. Bien sûr comme évoqué plus haut je reste joignable, mais je dois dire que chez Herman Miller nous sommes tous très respectueux du temps personnel.

COMMENT GARDES-TU LE CONTACT AVEC LE RESTE DU MONDE ?


Pendant cette période de confinement, je crois que nous avons tous ressenti un grand besoin de rester en contact les uns avec les autres. Avec les équipes internes, toutes les réunions hebdomadaires ont été maintenues. Ensuite, nous avons mis en place des « cafés virtuels » et autres moments d’échanges informels. Nous avons aussi des webinars de formation chaque semaine. Ils sont devenus très importants pour nos commerciaux, je crois. Nos partenaires distributeurs et nos clients ont aussi besoin que nous gardions le contact avec eux. Nous avons organisé des dizaines de webinars avec nos clients et partenaires sur les thèmes qui nous sont chers (le monde du travail, le bien être, le futur du bureau, la sociologie du travail, etc.). Nous enregistrons plus de 1000 connections par semaine. C’est un vrai succès. C’est incroyable de voir à quel point nos clients ont besoin de se nourrir intellectuellement (et peut être un peu socialement aussi). Maintenant, je ne vous cacherai pas que tous ces « calls » en vidéo, sont épuisants.

SI TU DEVAIS ME DONNER UN POINT POSITIF DU CONFINEMENT, ÇA SERAIT QUOI ?


Grace à cette situation, nous sommes, mon épouse et moi, avec nos 2 enfants qui normalement sont étudiants à Londres et Rotterdam. Alors que nous pensions être « un nid vide » toute cette année, nous venons de passer 6 semaines en famille. Il nous arrive même de faire des jeux de société ensemble. Nous avons trouvé un bel équilibre et je suis très heureux de ces moments passés ensemble.

QUELLE EST LA PREMIÈRE CHOSE QUE TU VAS FAIRE QUAND LE CONFINEMENT SERA LEVÉ ?


Cela ne sera peut-être pas possible tout de suite, mais je rêve d’un café et d’un croissant tôt le matin à la terrasse d’un café parisien.

Interview de Stéphane Lafarge, Directeur Commercial Europe de Herman Miller, partenaire membre de la communauté DW*.

Vous avez dit « confinement » ? Avec Mathieu Marziou

DW* INSIDE interroge son écosystème : “c’est comment le confinement chez toi ?” Aujourd’hui, on retrouve Mathieu Marziou, co-fondateur de Bonanza.

TOUT D’ABORD, EN DEUX MOTS, PEUX-TU TE PRÉSENTER ?

Mathieu Marziou, co-fondateur de Bonanza, solution spécialisée dans le recrutement sur les réseaux sociaux.

PRATIQUAIS-TU LE TÉLÉTRAVAIL AVANT ? LE CONFINEMENT EST-IL UN CHANGEMENT BRUTAL POUR TOI ?

Oui, étant souvent en déplacement, les cafés devenaient mes deuxièmes bureaux ! Je reste cependant attaché à notre lieu de travail qui permet de véritables échanges avec l’équipe.

AS-TU DES RITUELS QUE TU FAIS QUOTIDIENNEMENT PENDANT CE CONFINEMENT ?

Des séances de sport chez moi tous les soirs, je découvre les applis de sport à domicile, c’est passionnant… 🙂

COMMENT GARDES-TU LE CONTACT AVEC LE RESTE DU MONDE ?

En passant une (trop) grande partie de mon temps au téléphone 🙂

SI TU DEVAIS ME DONNER UN POINT POSITIF DU CONFINEMENT, ÇA SERAIT QUOI ?

Je vais même en donner deux :

  1. Premièrement, cela nous a permis une meilleure communication interne, on prend davantage le temps pour échanger avec chacun et ça aide beaucoup pour le moral.
  2. Deuxièmement, ça laisse plus de temps pour laisser son esprit vagabonder et développer de nouvelles idées.

QUELLE EST LA PREMIÈRE CHOSE QUE TU VAS FAIRE QUAND LE CONFINEMENT SERA LEVÉ ?

Faire un bon restaurant avec l’équipe !

Interview de Mathieu Marziou, co-fondateur de Bonanza, startup de la communauté DW* INSIDE.

Vous avez dit « Confinement » ? Avec Simon Vergeot

DW* INSIDE interroge son écosystème : “c’est comment le confinement chez toi ?” Aujourd’hui, on retrouve Simon Vergeot, Consultant Senior de Dynamic Workplace.

TOUT D’ABORD, EN DEUX MOTS, PEUX-TU TE PRÉSENTER ?

Simon Vergeot, consultant senior chez DW* Advisory. DW Advisory est l’entité conseil de DW*, entreprise spécialisée dans le conseil, l’intégration et l’opération des espaces immobiliers de demain (réorganisation de m², intégration d’espaces serviciels, digitaux et humains).

PRATIQUAIS-TU LE TÉLÉTRAVAIL AVANT ? LE CONFINEMENT EST-IL UN CHANGEMENT BRUTAL POUR TOI ?


Non c’est ma première fois en télétravail. C’est un vrai changement pour moi, mais plutôt positif en réalité : je me suis rendu compte qu’il était possible d’être aussi efficace de chez soi, ce qui n’était pas mon postulat de départ ! 

AS-TU DES RITUELS QUE TU FAIS QUOTIDIENNEMENT PENDANT CE CONFINEMENT ?


J’ai le classique rituel du café pendant la première visio et un deuxième café vers 11 heures. J’essaye de faire du sport régulièrement, mais difficile de parler de rituel de ce côté-là 😊

COMMENT GARDES-TU LE CONTACT AVEC LE RESTE DU MONDE ?


Téléphone, texto, visio, messages Internet interposés… l’Internet nous permet de garder un bon contact avec le monde (je FaceTime ma grand-mère de 94 ans sur son Ipad sans problème, on vit une époque formidable !). Côté DW*, on a une visio quasiment tous les matins pour se tenir au courant des avancées de chacun. Ça nous permet de bien commencer la journée tous ensemble !

SI TU DEVAIS ME DONNER UN POINT POSITIF DU CONFINEMENT, ÇA SERAIT QUOI ?


La prise de recul. Ça nous permet à tous de réfléchir à notre façon de travailler, d’appréhender les différentes problématiques du monde de demain et de les préparer au mieux pour l’après confinement. Quand on a la tête dans le guidon, c’est toujours plus délicat de prendre du temps pour cela.

QUELLE EST LA PREMIÈRE CHOSE QUE TU VAS FAIRE QUAND LE CONFINEMENT SERA LEVÉ ?


Un bon restaurant, une bière avec les copains en terrasse et un week-end en famille !

Interview de Simon Vergeot, Consultant Senior de Dynamic Workplace menée par DW*.

Immobilier tertiaire : qu’est-ce qui valorisera un actif demain ?

La conjoncture économique s’est brutalement assombrie, passant d’une perspective de croissance en 2020 plutôt soutenue en zone euro à une crise sans précédent, bien au-delà de celle de 2008. Il y aura un avant et un après crise du coronavirus, ce qui devrait accélérer le processus de transformation déjà engagé par beaucoup d’entreprises. Dans un contexte où le taux de vacance va significativement augmenter, comment les actifs immobiliers peuvent-ils se démarquer pour être plus attractifs ?

LE TAUX D’OCCUPATION RÉEL DU BÂTIMENT

Pour les entreprises, le poids des coûts fixes liés aux espaces de bureaux est devenu excessif. Pourtant, le taux d’occupation de leurs immeubles tertiaires est rarement maximisé. Il est même en baisse significative depuis le développement du nomadisme et des nouvelles offres de coworking. Près de 40% des espaces étaient déjà peu ou pas utilisés avant la crise. Le taux d’occupation réel du bâtiment est ainsi un indicateur clé qui permet d’appréhender la consommation effective des espaces par les collaborateurs, d’identifier les mètres carrés inutilisés afin de pouvoir leur redonner un usage, de retravailler les qualités d’accueil et de services qui feront que les collaborateurs utiliseront plus et mieux leurs espaces.

Parmi les solutions pour remonétiser des surfaces inutiles, la plus prisée est celle de l’intégration d’un espace de corpoworking, permettant d’accueillir des entreprises et équipes membres de l’écosystème de l’entreprise.

LE MONITORING DU BÂTIMENT

Un bâtiment n’est définitivement plus un simple lieu de travail, mais un véritable outil de gains de productivité, équipés des meilleures technologies de communication, des agencements les mieux adaptés aux travaux à y réaliser et des services les plus pertinents. Au-delà des mètres carrés, l’ensemble de ces prestations représentent un investissement significatif dont il convient de piloter la rentabilité effective. Ceci se fait aujourd’hui au travers de trois typologies de tableaux de bord : celui concernant les data bâtimentaires afin de vérifier le fonctionnement en mode nominal, celui des data d’usages qui illustrent la consommation réelle des espaces et services mis à disposition, et celui qui agrègent les data financières et révèle les sources de monétisation additionnelle. Une meilleure connaissance des habitudes clients signifie des espaces mieux consommés et moins des surfaces inoccupées. C’est aussi l’opportunité de diminuer l’empreinte carbone de l’entreprise.

L’INTÉGRATION D’UN OPÉRATEUR D’ESPACES

Le rôle de l’opérateur d’espaces tertiaires est double : tout d’abord force de conseil en amont sur la conception des usages, sur les équipements digitaux, sur les services, aux côtés de l’entreprise et de ses collaborateurs, comme auprès de l’investisseur. Et ensuite en tant qu’acteur, référent unique au sein du bâtiment, intégrateur de l’ensemble des prestations, garant de la qualité effective des prestations, de la commercialisation et, globalement, du modèle économique. Reprenant les codes de l’hôtellerie et du retail, cet opérateur d’un nouveau genre assure enfin l’animation de la communauté des résidents. Un actif opéré est ainsi un actif souvent moins consommateur de mètres carrés, plus serviciel et plus animé, dont la commercialité est renforcée, donc durablement mieux valorisé.

LES SERVICES ET ANIMATIONS DES ESPACES

Aujourd’hui, l’espace de travail se doit d’être un lieu de vie à part entière. La prise en compte de la QVT et des nouveaux modes de travail est essentielle pour la performance collective. Au-delà de l’agencement et de la flexibilité des espaces, le choix des services constitue également un véritable critère, c’est d’ailleurs un élément qui permet l’attraction et la rétention des talents. Il existe deux types de services, ceux qui ont vocation à réduire la charge mentale des collaborateurs en les aidant dans leurs contraintes personnelles (télémédecine, récupération des colis) et ceux qui apportent de l’agrément au quotidien (sports, activités conviviales et de détente, shopping). Enfin, une bonne animation est la clé d’un environnement de travail épanouissant, elle renforce considérablement le collectif, le sentiment d’appartenance et donc la productivité.

L’ÉCOSYSTÈME DE PARTENAIRES

Dans un monde où l’innovation est permanente, où l’entreprise n’a d’autre choix que d’accélérer sa mutation, son processus créatif est clé. Il doit impliquer le maximum de parties prenantes pour favoriser l’open-innovation. Ainsi, réquisitionner des mètres carrés inutilisés pour inviter des entreprises partenaires à venir vivre l’expérience avec les collaborateurs, renforce considérablement l’inventivité des équipes. C’est le principe même du corpoworking, ou du coworking privatif, dans un grand ensemble tertiaire et pour le compte d’un grand utilisateur. La mise en place d’un écosystème de partenaires se révèle être stimulante pour l’ensemble des résidents de l’immeuble. Cela favorise les rencontres et les échanges, souvent informels, qui nourrissent le process d’innovation.

Par Philippe Morel, co-fondateur et président de Dynamic Workplace

Vous avez dit « confinement » ? Avec Pauline Saurin

DW* INSIDE interroge son écosystème : “c’est comment le confinement chez toi ?” Aujourd’hui, on retrouve Pauline Saurin, Directrice des opérations de Dynamic Workplace.

TOUT D’ABORD, EN DEUX MOTS, PEUX-TU TE PRÉSENTER ?

Pauline Saurin, Directrice des opérations chez Dynamic Workplace.

PRATIQUAIS-TU LE TÉLÉTRAVAIL AVANT ? LE CONFINEMENT EST-IL UN CHANGEMENT BRUTAL POUR TOI ?

Je n’ai jamais eu l’occasion de faire du télétravail avant le confinement donc forcément, c’est un changement brutal ! La particularité, c’est que j’ai récemment pris mes nouvelles fonctions chez Dynamic Workplace. J’ai eu un “premier jour” unique, compte tenu de la crise sanitaire : rencontrer toute l’équipe en visio. C’était génial, ils m’ont fait un super accueil.

AS-TU DES RITUELS QUE TU FAIS QUOTIDIENNEMENT PENDANT CE CONFINEMENT ?

J’avais l’habitude d’aller au boulot en vélo. Pendant le confinement, pour compenser, je commence et termine ma journée par 30 minutes de vélo d’appartement. Ça me donne un cadre pour me dire “hop, on commence la journée” et “hop, c’est l’heure de l’apéro” (pas tous les soirs promis) !

COMMENT GARDES-TU LE CONTACT AVEC LE RESTE DU MONDE ?

Pas si différemment qu’avant finalement. Beaucoup de Whatsapp, un peu plus de visio. À l’inverse j’essaye de me couper des infos quotidiennes qui sont un peu anxiogènes !

SI TU DEVAIS ME DONNER UN POINT POSITIF DU CONFINEMENT, ÇA SERAIT QUOI ?

La solidarité entre les gens, les applaudissements le soir, les initiatives des entreprises, des associations, chacun à son niveau sans se poser de questions.

QUELLE EST LA PREMIÈRE CHOSE QUE TU VAS FAIRE QUAND LE CONFINEMENT SERA LEVÉ ?

Aller au travail… en vélo à l’air libre !

Interview de Pauline Saurin, Directrice des opérations de Dynamic Workplace menée par DW*.

#1 Best Practices #Confinésmaismotivés – Optimisation de l’espace

DW* INSIDE partage avec vous les best practices de son écosystème pendant le confinement ! Découvrez aujourd’hui Mathieu Marziou de BonanzaAlexia de Bernardy de la WE box et Diana Ishkhanova de Herman Miller. On vous dit tout sur l’optimisation de leur espace de travail !

Vous souhaitez retrouver les webinars des experts Herman Miller dont Diana vous parle ? C’est par ici !

À propos de Bonanza :
Bonanza répond à la problématique de recrutement des profils issus de la génération Z, également connue sous le nom de génération C (pour Communication, Collaboration, Connexion et Créativité). La start-up aide les entreprises à recruter directement sur les réseaux sociaux les nouvelles générations et à renforcer leur marque employeur via ces canaux. Opérationnelle depuis mai 2018, la plateforme compte plus de 500 entreprises utilisatrices (comme Veolia, Police Nationale, AG2R La Mondiale ou encore la Ville de Paris) qu’elle accompagne dans le recrutement de jeunes talents grâce à la puissance et l’intelligence des réseaux sociaux.

À propos de la WE box :
la WE box est une expérience digitale de micro-learning qui diffuse des bonnes pratiques managériales dans le quotidien des équipes, pour fédérer et booster l’intelligence collective. Le dispositif permet d’animer des communauté apprenantes de managers et de poursuivre l’effet de formations dans leur quotidien. 2 000 contenus sont disponibles (missions, quiz, vidéos, articles…), le socle méthodologique est le livre « moteurs d’engagement : 365 actions pour mieux travailler ensemble » (Top10 Amazon, Hachette/Marabout).

À propos de Herman Miller :
Herman Miller est une société âgée de plus de cent ans qui accorde une extrême importance au design, à l’environnement et aux actions solidaires comme à la santé et au bien-être de ses clients et de ses employés. L’innovation de nos solutions au service des performances de nos entreprises clientes est devenue notre signature.

Vous avez dit « confinement » Avec Ludovic Sabatier

DW* INSIDE interroge son écosystème : “c’est comment le confinement chez toi ?” Aujourd’hui, on retrouve Ludovic Sabatier, fondateur d’Autrement Formations.

TOUT D’ABORD, EN DEUX MOTS, PEUX-TU TE PRÉSENTER ?

Ludovic Sabatier, Autrement Formations, fondateur et directeur. La raison d’être de mon entreprise : développer les soft-skills, c’est-à-dire les compétences comportementales, à travers des ateliers nouvelles générations. J’utilise les disciplines artistiques pour renouveler la formation. Par exemple, l’improvisation pour développer la posture de manager-coach.

PRATIQUAIS-TU LE TÉLÉTRAVAIL AVANT ? LE CONFINEMENT EST-IL UN CHANGEMENT BRUTAL POUR TOI ?

Oui, je pratiquais le télé-travail, plutôt le matin chez moi. C’est l’heure à laquelle je suis le plus productif. L’après-midi, je préfère collaborer en groupe/en réseau. Oui, c’est radical car le lieu personnel est devenu à 100% le lieu professionnel.

AS-TU DES RITUELS QUE TU FAIS QUOTIDIENNEMENT PENDANT CE CONFINEMENT ?


Oui, je fais quinze minutes de sieste tous les jours. Ca relance mon après-midi ! Le mot “power nap” en anglais est plus adapté, sieste éclair ça passe.

COMMENT GARDES-TU LE CONTACT AVEC LE RESTE DU MONDE ?


A défaut de pouvoir réaliser des déjeuners de travail, j’envoie des nouvelles personnelles à deux trois personnes de mon réseau professionnel chaque jour.

SI TU DEVAIS ME DONNER UN POINT POSITIF DU CONFINEMENT, ÇA SERAIT QUOI ?


C’est un retour à l’Essentiel. Un moment privilégié pour se poser des questions sur soi, sur son rythme idéal.

QUELLE EST LA PREMIÈRE CHOSE QUE TU VAS FAIRE QUAND LE CONFINEMENT SERA LEVÉ ?


Reprogrammer des déjeuners professionnels, j’adore ces moments à la frontière entre professionnel et personnel.

Interview de Ludovic Sabatier, fondateur de Autrement Formations, startup de la communauté DW*.

Yad.Space s’invite dans #TheBox

YAD.Space, l’agence de design multidisciplinaire spécialisée dans la conception et l’aménagement d’espaces et de leurs identités de marque, s’invite dans #TheBox by DW* Inside ! C’est Nicolas Maugery, fondateur, qui vous parle du design d’espaces de travail. C’est dans la boîte !  

À propos de YAD.Space :

Nous sommes YAD.Space, une agence de design multidisciplinaire spécialisée dans la conception et l’aménagement d’espaces et de leurs identités de marque.
Nous aidons nos clients à définir et à mettre en place des stratégies d’espace leur permettant d’atteindre leurs objectifs les plus ambitieux grâce au design et à l’innovation.

Pour plus d’informations sur YAD.Space visitez leur site Internet.

#2 Best practices #Confinésmaismotivés – Relations avec l’écosystème

Pour l’épisode #2 de la série Best Practices du confinement de l’écosystème DW* INSIDE, retrouvez Mathieu Marziou de BonanzaAlexia de Bernardy de la WE box et Diana Ishkhanova de Herman Miller. On vous dit tout sur leurs “tips” pour garder de bonnes relations avec leurs équipes et leurs clients !

À propos de Herman Miller :

Herman Miller est une société âgée de plus de cent ans qui accorde une extrême importance au design, à l’environnement et aux actions solidaires comme à la santé et au bien-être de ses clients et de ses employés. L’innovation de nos solutions au service des performances de nos entreprises clientes est devenue notre signature.

À propos de la WE box :

la WE box est une expérience digitale de micro-learning qui diffuse des bonnes pratiques managériales dans le quotidien des équipes, pour fédérer et booster l’intelligence collective. Le dispositif permet d’animer des communauté apprenantes de managers et de poursuivre l’effet de formations dans leur quotidien. 2 000 contenus sont disponibles (missions, quiz, vidéos, articles…), le socle méthodologique est le livre « moteurs d’engagement : 365 actions pour mieux travailler ensemble » (Top10 Amazon, Hachette/Marabout).

À propos de Bonanza :

Bonanza répond à la problématique de recrutement des profils issus de la génération Z, également connue sous le nom de génération C (pour Communication, Collaboration, Connexion et Créativité). La start-up aide les entreprises à recruter directement sur les réseaux sociaux les nouvelles générations et à renforcer leur marque employeur via ces canaux. Opérationnelle depuis mai 2018, la plateforme compte plus de 500 entreprises utilisatrices (comme Veolia, Police Nationale, AG2R La Mondiale ou encore la Ville de Paris) qu’elle accompagne dans le recrutement de jeunes talents grâce à la puissance et l’intelligence des réseaux sociaux..

5 préceptes fondamentaux à appliquer en entreprise à la sortie de la crise

Face à une crise économique et sanitaire sans précédent, les conditions de travail ont été brutalement bouleversées. Les entreprises ont dû recourir en urgence au télétravail, la digitalisation des usages se fait à marche forcée et le management est dépassé. Dans ce contexte, la solidarité est primordiale, mais les entreprises ont également un devoir de résilience et d’inventivité. Comment préparer l’avenir des équipes ? Quelle est la marche à suivre pour se relever de la crise ?  

RÉDUIRE LES DÉPENSES IMMOBILIÈRES  

Le contexte économique s’est brutalement assombri, passant d’une perspective de croissance en 2020 plutôt soutenue à une crise sans précédent. Les entreprises vont devoir absorber des pertes d’activité conséquentes, tout en faisant face à des investissements nouveaux pour améliorer leur fonctionnement. Il donc falloir faire des choix et réduire les dépenses fixes pour réaliser des économies importantes à brève échéance. Pour les grandes entreprises, prendre conscience de l’utilisation réelle des m² loués, redonner un usage aux m² inutilisés, mutualiser les usages et réduire globalement la consommation de m2, par exemple, sera nécessaire pour financer cette transition.  

DÉVELOPPER LE NOMADISME AU TRAVAIL 

Pour les entreprises qui ne pratiquaient pas encore massivement le télétravail et plus généralement le nomadisme professionnel, c’est l’occasion d’apprendre et d’instaurer une autre façon de travailler. Il faut repenser le management, mettre en place des outils collaboratifs et des méthodes de commercialisation à distance afin de s’adapter rapidement à une nouvelle organisation et à un fonctionnement plus horizontal. Il s’agit également pour l’entreprise de prendre le temps d’accompagner les salariés dans l’appropriation de ces nouveaux modes de travail pour que l’expérience soit perçue comme positive et pérenne.  

INSPIRER DE NOUVEAU LES COLLABORATEURS

À l’issue de cette période difficile pour tous, il est indispensable de faire en sorte de renouveler l’engagement et l’intérêt des collaborateurs pour l’entreprise pour laquelle ils travaillent. L’entreprise doit se réinventer et proposer un environnement de travail plus efficient, plus serviciel et plus agréable, un véritable lieu de vie et de performance collective. C’est également l’occasion de faire redécouvrir la culture d’entreprise aux salariés et de mettre en avant l’investissement de l’entreprise dans la qualité de vie au travail de chacun.

CAPITALISER SUR LES MOMENTS COLLECTIFS 

Après une phase de distanciation sociale forcée, la situation prouve plus que jamais l’importance de la qualité des temps collaboratifs passés dans l’entreprise, dans la « maison commune » qu’est le siège social. Il convient de redonner envie aux collaborateurs de venir travailler, collaborer, créer ensemble. Ces moments de partage et d’échanges permettent d’instaurer une relation de confiance entre les collaborateurs, leurs managers, et facilitent ensuite la mise en place du nomadisme et des nouveaux modes de travail en général. 

MISER SUR UNE COMMUNICATION TRANSPARENTE

Aujourd’hui plus que jamais, l’entreprise doit s’engager pour créer les conditions d’une relation de confiance entre ses collaborateurs et ses parties prenantes. Pour réengager et fidéliser ses employés, pour nourrir une relation professionnelle pérenne avec ses clients et ses partenaires, l’entreprise devra communiquer avec force sur la qualité de son organisation, sur son agilité, son inventivité ainsi que sur sa capacité à être résiliente. 

Aujourd’hui, nous en sommes tous (ou presque) convaincus : il y aura un avant et un après Coronavirus. Cette crise devrait accélérer fortement le processus de transformation déjà engagé par beaucoup d’entreprises. Humilité, solidarité, mais aussi inventivité et résilience seront des qualités indispensables pour que nous puissions tous sortir grandis de cette épreuve.  Tout cela devrait également nous permettre, entreprises comme collaborateurs, de remettre l’Humain et l’Environnement au cœur de notre modèle de développement. La réduction positive de nos émissions polluantes nous invite à développer de nouvelles réflexions qui permettront de réduire surconsommation et surproduction, et ainsi de décarboner plus rapidement nos activités. 

Par Philippe Morel, co-fondateur et président de Dynamic Workplace