Le corpoworking est-il l’avenir du bureau ?

En ces temps de crise sanitaire, de nombreuses entreprises se retrouvent avec des m² dont elles n’ont plus l’utilité. L’espace de travail partagé, connu sous le nom de corpoworking, permet de remonétiser ces lieux inexploités. Lumière sur une tendance qui privilégie le facteur humain et favorise une consommation plus responsable des espaces professionnels.  

— CORPOWORKING, MODE D’EMPLOI  

Nouveau mode d’organisation en vogue, le corpoworking transpose les codes du coworking au sein des espaces tertiaires. Il consiste à ce que les collaborateurs d’une entreprise partagent leur lieu de travail avec des travailleurs nomades venus de l’extérieur. Véritable vivier de talents, le corpoworking constitue un espace dynamique dont la diversité des acteurs génère la fusion des connaissances et des univers. Face à son émergence ainsi qu’à la nécessité de redonner un usage à des espaces inoccupés, les entreprises revendiquent aujourd’hui unanimement l’intégration d’une part d’immobilier flexible au sein de leurs actifs. Cette nouvelle façon d’envisager et de consommer l’immobilier s’inscrit dans la continuité de leur transformation. L’avènement des modes de travail flexibles est désormais en ordre de marche.  

— VERS UNE MEILLEURE CONSOMMATION DE L’IMMOBILIER 

Le corpoworking est envisagé comme une solution résolument pragmatique et « économique » répondant à la problématique des espaces de travail inutilisés par les entreprises. Avec l’avènement du télétravail, le taux d’occupation des bureaux a drastiquement chuté. En Ile-de-France, l’estimation de Natixis est sans appel :  le télétravail pourrait vider 11 millions de m² à l’horizon 2030 ! C’est un fait, les m2 inutilisés sont des m2 coûteux. Dans ce contexte, rendre une partie de ses bureaux est complexe et souvent irréversible. Le corpoworking s’impose alors aux entreprises comme un nécessaire vecteur de flexibilité. Sur fond d’incertitudes et d’instabilité financière, le corpoworking rentabilise des m² auparavant sous–utilisés, tout en conservant l’intégralité des espaces de travail. Ce phénomène entraîne également une prise de conscience concernant la surconsommation immobilière, ce qui permet aux entreprises de reprendre le contrôle sur leur impact carbone. Plus encore, le corpoworking n’est pas seulement un levier d’optimisation de l’immobilier professionnel. La dimension humaine qu’il confère s’impose désormais comme un élément déterminant de la politique RH des entreprises.  

— QUAND LE CORPOWORKING BOOSTE L’EXPÉRIENCE COLLABORATEUR  

Au sein de l’entreprise, le corpoworking est un espace animé et serviciel, générateur d’émulation. Il casse la routine, créé du lien et redonne aux collaborateurs l’envie de se retrouver et de collaborer. Sur le papier, c’est la promesse d’une expérience collaborateur réussie. Mais pour faire rimer espace partagé avec qualité de vie au travail, l’animation de la communauté est primordiale. Dans ce micro-écosystème, elle permettra aux résidents de développer un sentiment d’appartenance et de communauté, véritable vecteur de bien-être. L’intégration d’un espace de corpoworking est également une opportunité de redonner du sens à la notion de “bureau”, en particulier à l’heure où les collaborateurs reprennent progressivement (et à reculons…?) le chemin de l’entreprise. Parce qu’il constitue un mode de travail novateur, stimulant et attractif, le corpoworking agit enfin comme un catalyseur d’innovation et un atout de taille pour l’image de l’entreprise… et sa marque employeur.  

Par Mathieu Gémon, co-fondateur et directeur général de Dynamic Workplace 

Orange s’invite dans le Challenge Décideur

Pour la deuxième édition du Challenge Décideur, c’est La Villa Bonne Nouvelle d’Orange, qui se glisse devant la caméra. Découvrez Mélodie Ardouin, responsable du collectif, et les solutions mises en place pour résoudre les « pain points » que les collaborateurs rencontrent dans les espaces partagés !

À propos d’Orange :

Orange, opérateur de télécommunications mondial, est présent dans 27 pays. Orange est également l’un des leaders mondiaux des services de télécommunications aux entreprises multinationales sous la marque Orange Business Services. En mars 2015, le Groupe a présenté son nouveau plan stratégique « Essentiels2020 » qui place l’expérience de ses clients au cœur de sa stratégie, afin que ceux-ci puissent bénéficier pleinement du monde numérique et de la puissance de ses réseaux très haut débit

Pour plus d’informations sur Orange, visitez leur site Internet.

Le cash management au secours des espaces de travail ?

Le cash management désigne le conseil et la mise en place de solutions de gestion à une problématique financière : c’est un processus d’optimisation de trésorerie. Alors que le télétravail prend de plus en plus d’ampleur dans le monde de l’entreprise, comment rentabiliser les espaces délaissés et offrir une nouvelle vocation aux bureaux afin qu’ils ne soient pas désertés par les collaborateurs ?  

L’INCIDENCE DE L’AVÈNEMENT DU TÉLÉTRAVAIL 

Les mérites du télétravail ne sont plus à vanter. Face à la volonté grandissante des collaborateurs et des entreprises d’intégrer durablement le télétravail dans le quotidien de l’entreprise, cette organisation du travail s’implémente à une vitesse exponentielle. Et les résultats positifs ne se font pas attendre ! Les équipes sont plus performantes, les collaborateurs jouissent d’une meilleure qualité de vie et d’un meilleur équilibre entre vie privée et vie professionnelle et les entreprises font des économies significatives. Le taux d’occupation réel des bâtiments franciliens a considérablement baissé durant ces 10 dernières années pour atteindre en moyenne 30 à 40%. La démocratisation du télétravail ne fait qu’accélérer cette baisse et laisse des espaces vacants à fort potentiel.  Pour autant, la fulgurance du télétravail soulève de nouvelles questions. Alors que le bureau reste le principal lieu de rencontre des collaborateurs, comment éviter la déperdition de contact humain ? Que faire de ces nouveaux espaces vacants ? Et pour quelles raisons vient-on au bureau aujourd’hui ?  

TROIS SOLUTIONS POUR OPTIMISER DES ESPACES VACANTS  


À mesure que les usages changent, il convient de se demander quelle est la raison d’être du bureau. S’il n’existe plus aujourd’hui de raison valable d’aller au bureau du lundi au vendredi de 9h à 18 h, il s’agit donc de trouver une nouvelle vocation à cet espace inoccupé. Mais quelles sont les options dont disposent les entreprises ? L’entreprise a la possibilité de renégocier son bail avec le propriétaire. Une démarche pour le moins fastidieuse et qui a aussi l’inconvénient d’être définitive. En effet, une fois les espaces restitués, il n’y a pas de retour en arrière possible. Bien qu’envisageable, cette solution ne répond pas au besoin de flexibilité de l’entreprise d’aujourd’hui. Avec l’autorisation du propriétaire, l’entreprise peut sous-louer les surfaces concernées. Mais cela implique d’ouvrir son siège social à un acteur inconnu et organiser une cohabitation n’est pas toujours évident, d’autant que l’entreprise reste toujours garante du paiement du loyer. Enfin, l’entreprise peut choisir d’intégrer un opérateur d’espaces tertiaires pour packager une offre d’abonnement proposant postes de travail et services, la commercialiser et la gérer. Ce nouveau concept offre les garanties et la flexibilité attendues par l’entreprise. Cela permet également de booster l’attractivité du siège de l’entreprise en le réinventant pour donner envie aux salariés de venir s’y retrouver, que ce soit pour travailler ou pour créer du lien.  

COMMENT TRANSFORMER LE BUREAU POUR LUI REDONNER DU SENS ? 


Pour retrouver leur utilité, les espaces de travail doivent répondre aux nouvelles attentes et apporter une réelle plus-value. L’objectif est de consommer moins, mais mieux, de réduire les surfaces pour financer quelques investissements indispensables aux bureaux de demain. Disposer d’espaces attractifs permet de booster la marque employeur de l’entreprise. Dans la course à l’innovation, les espaces serviciels et dynamiques avec un hub de coworking permettent d’attirer les talents, de les retenir et de baisser la charge mentale des collaborateurs. Avec la crise du Covid-19 qui génère une profonde anxiété, le rôle de l’entreprise est aussi de véhiculer une atmosphère positive pour rassurer les équipes. Enfin, des espaces de travail performants suscitent l’engagement. Adaptés aux nouvelles contraintes, ils apportent de la sécurité aux collaborateurs, mais aussi de l’efficience dans l’organisation du travail. Les salariés sont conscients qu’ils peuvent venir au bureau pour travailler dans des conditions optimales s’ils le souhaitent.  

Aujourd’hui, les entreprises vivent une situation inédite depuis l’après-guerre. Cette transformation accélérée ne peut s’effectuer sereinement qu’avec une équipe rassurée et mobilisée et des espaces adaptés, attractifs et serviciels, pensés pour satisfaire des attentes évolutives. Si investir durant cette période n’est pas évident, il est urgent d’oser revoir sa consommation de m², d’adapter sa stratégie immobilière à la lumière des besoins réels de l’entreprise et d’intégrer l’immobilier dans ses principales actions de cash management. Pour y parvenir, il existe aujourd’hui une nouvelle catégorie d’acteurs immobiliers, l’opérateur d’espaces tertiaires, qui saura organiser, gérer, commercialiser et optimiser les espaces vacants des entreprises.  

Par Mathieu Gémon, co-fondateur et directeur général de Dynamic Workplace  

Karl&Max s’invite dans #Thebox

Karl&Max, l’activiste de la chaussure spécialisé dans le soulier ergonomique pour les entreprises, s’invite dans #TheBox by DW* INSIDE ! C’est Maxime Millet, fondateur, qui vous parle de l’importance de la chaussure comme outil de travail quotidien. C’est dans la boîte !

À propos de Karl&Max :

Karl&Max propose des chaussures qui prennent en compte tous les aspects leur paraissant essentiels pour faire un bon soulier. C’est à dire : le style, le confort, le maintien d’une bonne posture, la possibilité de s’adapter aux besoin de chacun, la qualité des matières et le sérieux dans la confection. Pour ce faire faire Karl&Max s’est donné les moyens de réussir en collaborant avec 10 cabinets de podologues, qui contrôlent leurs modèles et leur permettent ainsi d’être recommandés par plus de 400 praticiens. L’ensemble étant bien entendu emballé dans un service client humain, sympathique et entièrement dévoué à leurs utilisateurs.

Pour plus d’informations sur Karl&Max visitez leur site Internet.

Recrutement et marque employeur, comment s’y prendre à distance ?

Bonanza, spécialiste du recrutement via les réseaux sociaux, a mené une étude sur l’état d’esprit des 18-35 ans face à l’emploi. DW* INSIDE interroge le co-fondateur, Mathieu Marziou pour nous en dire plus !

POURQUOI IL ÉTAIT IMPORTANT POUR VOUS DE FAIRE CETTE ÉTUDE SUR LES ATTENTES DES 18-35 ANS FACE À L’EMPLOI ?

Pendant le confinement nous avons pu observer beaucoup de jeunes et moins jeunes s’inquiéter de leur futur, on recevait beaucoup de messages de personnes en recherche d’emploi ou d’alternance chaque semaine.

Cela nous a interpellé, on a voulu faire quelque chose et alerter les employeurs sur la situation pour les aider à mieux appréhender les attentes et les besoins de ces jeunes en recherche. On s’est dit qu’aller interroger les salariés et candidats sur le sujet était la meilleure chose à faire. Nous sommes donc allés interroger près de 1000 personnes sur leurs attentes pour réaliser cette étude.

Depuis nous avons de nombreuses sollicitations d’entreprises pour recevoir l’étude et échanger avec nous sur l’état d’esprit et attente des 18-35 ans.

ON VOIT UN VRAI ENJEU DE MARQUE EMPLOYEUR DANS LA FAÇON DE GÉRER LA CRISE ET MÊME L’APRÈS-CRISE. QUELS ÉLÉMENTS PEUVENT, SELON TOI, METTRE À MAL LA RÉTENTION ET L’ATTRACTION DES TALENTS ?

Oui, on remarque que des tendances se dessinent et que les entreprises qui ont su se montrer solidaires pendant la crise (maintien du salaire, mise à disposition de services gratuits pour les hôpitaux, etc.) gagnent en marque employeur et donc en attraction (cf étude). À l’inverse c’est une mauvaise gestion de crise (chômage partiel abusif, manque de communication interne, sur-sollicitation des employés, etc.) qui va engendrer une mauvaise image en interne et qui va évidemment se véhiculer à l’externe.

Bien sûr cela reste une crise inédite et par définition compliquée à gérer pour n’importe quelle entreprise, même avec la meilleure volonté du monde.

QUELLE EST TA « TEAM » QUAND ON PARLE DE TÉLÉTRAVAIL : TEAM 100%, TEAM DE TEMPS EN TEMPS OU TEAM JAMAIS ?

On s’est posé la question sur le fait de mettre la boite en “full remote” mais finalement on préfère avoir des moments d’échanges réguliers avec l’équipe, on va opter pour de l’hybride 🙂

QUELS SONT TES CONSEILS POUR RÉUSSIR UN RECRUTEMENT À DISTANCE ?

Axer davantage le discours sur la transparence ! En effet, je trouve que c’est encore plus compliqué pour le candidat de se projeter dans l’entreprise quand le recrutement se fait à distance, il n’y a, par exemple, pas de visite des locaux où l’on peut déjà sentir l’ambiance d’entreprise, croiser de futurs collègues, etc. Le fait d’être transparent et de donner plus de détails (l’ambiance, les horaires, le cadre, etc.) permet au candidat de mieux se projeter 🙂

Pour télécharger l’étude, c’est par ici !

Interview de Mathieu Marziou, co-fondateur de Bonanza.

Comment le télétravail va bouleverser la vie en entreprise et le management ?

Après le confinement et son télétravail forcé, l’entreprise se transforme. On ne conçoit plus d’aller au bureau tous les jours « comme avant » et le télétravail a pris sa place dans le quotidien des collaborateurs. Concrètement, qu’est-ce que ça implique en termes d’espaces de travail, mais aussi en termes de management ? Comment ce « nouveau » mode de travail va accélérer considérablement la transformation des entreprises ?

Table ronde animée par Fabienne Broucaret, fondatrice de My Happy Job, avec la participation de :

Donnez-nous votre avis sur ce webinar en répondant à ce questionnaire.

PS : quelques bugs se sont glissés dans le replay Zoom en début de vidéo.

Zoom sur LP Promotion

DW* INSIDE vous présente Pierre Aoun, Directeur Général de LP Promotion !

TOUT D’ABORD, POUVEZ-VOUS PRÉSENTER LP PROMOTION ?

Le Groupe LP Promotion, fondé en 1996, s’est imposé en seulement deux décennies en tant qu’acteur incontournable sur le marché de l’immobilier résidentiel dans les agglomérations de Toulouse et de Bordeaux ainsi que sur le Bassin d’Arcachon. Depuis 2019, il étend son développement sur l’ensemble de la Nouvelle Aquitaine (depuis La Rochelle jusqu’à l’axe Bayonne-Anglet-Biarritz) et à l’Ile-de-France.

Nous avons une triple compétence intégrée au sein de notre Groupe : promotion immobilière, commercialisation et gestion. En effet, nous gérons notamment les résidences services que nous réalisons.

Nous nous adressons à une clientèle d’accédants à la propriété et d’investisseurs de proximité avec une offre complète : résidence principale, accession à la propriété, logements premium, résidences services étudiantes, coliving & seniors.

D’OÙ VIENT VOTRE IMPLICATION DANS LA R&D ET L’INNOVATION ?


En réponse à l’évolution des enjeux de développement durable et des attentes de nos parties prenantes nous avons créé, en 2016, le service Recherche & Développement. Depuis sa création, par la recherche de partenariats ou le développement de projets en lien avec des acteurs engagés (architectes, bureaux d’études, etc), nous faisons évoluer nos modes de construction pour favoriser une construction décarbonée et étudions finement les enjeux et les usages projetés sur nos projets, depuis la qualité du logement jusqu’à la biodiversité du site ou encore la favorisation du lien social. Les grands projets auxquels nous répondons nous poussent souvent à être force de proposition et nous “engagent” à innover.

Par ailleurs, afin d’asseoir notre politique RSE tout en travaillant à son amélioration continue, nous avons entrepris en 2018 de structurer notre politique RSE selon la norme internationale ISO 26000 et avons obtenu le label « Engagé RSE » (niveau 2 « Progression »). La mise en place d’un comité RSE interdisciplinaire engageant les membres du comité de Direction et des salariés nous permet aujourd’hui de poursuivre avec chacun et à tous les niveaux (vie de l’entreprise, RH, commercialisation, construction…) le déploiement de notre politique de développement durable. Aussi, nous visons le niveau supplémentaire “confirmé” à l’horizon de notre prochain audit fin 2021. 

Enfin, un « Directeur RSE, organisation et transformation » a rejoint nos équipes au 4 mai 2020. Il est notamment en charge des process, des audits, de la formation de nos équipes. Il travaille de concert avec le service R&D pour déployer la RSE et l’innovation au sein du Groupe. Cette ouverture de poste démontre l’importance de la RSE dont nous avons pris la pleine mesure depuis 2018 en obtenant le label « Engagé RSE » et que nous avons choisi de placer au cœur de l’entreprise, de sa structuration, de sa transformation et de son développement.

La crise sanitaire actuelle nous pousse à nous réinterroger sur nos relations avec nos parties prenantes, sur la façon de mieux prendre en compte les dynamiques sociétales (à la fois environnementales, sociales et de gouvernance) dans notre gestion. Dans un contexte aujourd’hui incertain, la voie de la RSE que le Groupe a souhaité suivre sera l’opportunité de démontrer que s’investir pour être une entreprise plus résiliente, qui anticipe mieux et qui contribue mieux est un gage de réussite.

VOUS AVEZ FAIT DU BIEN VIVRE ENSEMBLE UN DE VOS OBJECTIFS, POURQUOI ET QUELS SONT LES MOYENS QUE VOUS PRIVILÉGIEZ ?


Oui complètement ! Avec l’augmentation des besoins à satisfaire en lien avec l’explosion démographique, le mot d’ordre est qu’il faut « construire plus, mieux et moins cher » mais l’enjeu de demain est surtout de construire différemment.

L’immobilier doit s’adapter aux problématiques inhérentes à notre société contemporaine : nouveau rapport à la propriété, vieillissement de la population, changement des modèles de famille, respect de l’environnement, place du digital et des nouvelles technologies, besoin de lien social.

Certes cela représente un défi pour un promoteur immobilier mais lui ouvre également la voie pour jouer un nouveau rôle. Le promoteur immobilier doit anticiper et s’adapter aux besoins et aux usages de demain pour créer des logements modernes, intelligents, modulables, plus respectueux de l’environnement, au « service » de ses habitants et créateur de lien social. Cela nécessite d’adopter une vision beaucoup plus transversale du métier.

C’est dans cette logique que LP Promotion travaille au quotidien. Les qualités fondamentales des logements que nous concevons répondent à une partie significative des attentes de nos concitoyens. Pour autant, il nous est apparu opportun d’explorer de nouvelles situations spatiales en allant à la rencontre des évolutions sociétales et des modes de vie.

Ceci nous conduit à proposer une offre renouvelée, attentive aux modes de vie émergents et aux nouveaux usages :

  • Le logement en cohabitation (pour nos grands projets de résidences services étudiantes et coliving) avec le souhait, exprimé par une partie croissante de la population, toutes catégories d’âges confondues, de « partager » un logement.
  • Le logement intergénérationnel est empreint de valeurs fortes : solidarité, transmission et partage. Notre objectif est de valoriser la mixité intergénérationnelle pour favoriser le “vivre ensemble” au sein d’un cadre de vie convivial et chaleureux : espaces communs mutualisés permettant de se retrouver pour partager de bons moments entre voisins, application communautaire facilitant les échanges de services, présence rassurante d’un régisseur garant du lien social… Nos résidences intergénérationnelles offriront ainsi aux jeunes, aux familles et aux seniors l’opportunité de bénéficier de l’aide, de l’attention, de l’expérience et du service de chacun tout en préservant leur intimité au sein de logements conçus pour leur bien-être.
  • Le coworking « Head & Work » : concept novateur de coworking, Head & Work offre l’opportunité de profiter d’espaces de travail flexibles, avec un haut niveau de services et accessibles financièrement afin de réconcilier vie professionnelle et personnelle sans efforts. Start-up, PME, freelance, dirigeants ou salariés y trouveront bien plus qu’un bureau : un véritable lieu de partage et d’épanouissement. Chaleur humaine, plaisir et professionnalisme sont les maitres-mots mis au service d’une communauté de Head & Workers en quête de réussite.

Tout ce qui précède témoigne d’une volonté de mettre en œuvre une grande diversité de configurations spatiales permettant de générer autant de manière d’habiter. L’enjeu étant d’offrir une véritable diversité, susceptible de créer une dynamique urbaine riche et multiple.

Allant au-delà du rôle de bâtisseur, LP Promotion a la volonté de créer de véritables lieux de vie, de mettre la convivialité et le bien-être au cœur du projet de construction. Cette volonté se traduit par la recherche de projets architecturaux de qualité, la mise en œuvre d’espaces verts et de lieux de rencontre voués à créer du lien entre les habitants. C’est ainsi que nous mettons en place dans certaines de nos résidences un jardin partagé ou des espaces verts communs pour créer du lien entre les habitants.

Nous avons également notre propre réseau social au sein des résidences de service afin de permettre aux habitants de savoir ce qui se passe dans celles-ci. Cette application communautaire et collaborative permet d’animer la résidence, de créer des évènements, de mettre à profit tous les talents et compétences des résidents (cours de guitare, soutien scolaire, bon plans, prêt de matériel…). Elle a pour but de favoriser l’entraide et la convivialité.

Par ailleurs, dans le but d’innover pour mieux accompagner le logement d’aujourd’hui et de demain, nous travaillons avec des start-up pour placer les innovations au cœur de nos projets. L’année dernière, nous avons signé un partenariat avec l’écosystème de start-up IoT Valley qui marque le début d’une collaboration destinée à favoriser l’identification d’innovations et leur intégration dans les projets de résidences services du Groupe. Il est parfois complexe d’identifier des solutions intéressantes et pérennes dans le monde des start-up, sans cesse en évolution. Cette démarche sera désormais facilitée grâce à l’appui des équipes de l’IoT Valley. Leur expérience de mise en relation entreprises/start-up, tout comme leur connaissance approfondie de cet écosystème foisonnant est au service de la volonté affichée de LP Promotion de se tourner vers les innovations à même de faciliter le quotidien de ses résidents et responsables de sites.

POUVEZ-VOUS NOUS DÉTAILLER VOS AXES DE DÉVELOPPEMENT ?

  • Le développement de notre activité en résidences gérées (étudiants, coliving, seniors) et le lancement de nouveaux concepts tel que le coworking (Head & Work) via notre filiale de gestion Privilege Services.
  • La poursuite du renforcement de son offre à l’accession à la propriété en s’appuyant sur des dispositifs avantageux comme la TVA à taux réduit, l’accession à prix maîtrisé, le prêt à taux zéro ; tout cela dans le respect de notre philosophie de proposer des logements toujours plus vertueux et plus innovants en adéquation avec leur environnement.
  • Le développement national du Groupe en agences avec :
    • L’ouverture d’une agence à Boulogne-Billancourt en 2019 et d’une seconde antenne dans l’est parisien sous 18 mois. Ces deux agences franciliennes permettront la poursuite de notre développement en Ile-de-France, une région qui constitue un relais de croissance naturel pour le Groupe.
    • L’installation, en septembre 2020, des équipes opérationnelles d’Occitanie dans une nouvelle agence place Wilson à Toulouse. Cette agence toulousaine permettra de libérer de la place au sein des locaux du siège pour faciliter la croissance du Groupe.
    • L’extension de l’activité bordelaise pour permettre au Groupe de rayonner sur toute la Nouvelle Aquitaine (depuis La Rochelle jusqu’à l’axe Bayonne-Anglet-Biarritz).

Malgré la crise sanitaire du Covid-19, nous continuons de recruter à Toulouse, à Bordeaux et en Ile de France, principalement au développement foncier pour assurer et poursuivre notre développement national en sécurisant l’approvisionnement de nos projets immobiliers dans les mois et les années à venir. Cette stratégie devrait nous permettre de lancer commercialement plus de 3000 logements / an d’ici 2022.

Interview de Pierre Aoun, Directeur Général de LP Promotion menée par DW* INSIDE.

Vers le campus de demain ?

La crise sanitaire l’a bien démontré : les campus sont en pleine mutation et doivent se réinventer. Après avoir massivement mis en place les cours en ligne, les campus vont devoir innover pour ramener les étudiants et professeurs sur les bancs d’école. Aujourd’hui, les étudiants ne se rendent plus en classe uniquement pour assister aux cours. Ils attendent que leur établissement scolaire propose un espace fonctionnel, modulable et polyvalent, favorisant l’échange, la créativité et la productivité. Pour répondre à ces nouveaux enjeux, le campus doit savoir s’adapter et devenir un lieu de vie, de développement et d’opportunités. Quel est l’avenir du campus universitaire ?  

VERS UNE PROFESSIONNALISATION DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR 

Aujourd’hui, le quotidien des étudiants se veut de plus en plus professionnalisant. Ils ne sont plus simplement en quête d’un enseignement théorique, mais plutôt d’une expérience qui les prépare concrètement au monde du travail, à la réalité du terrain. Les stages, alternances et mises en pratique en tout genre connaissent un véritable essor. Par ailleurs, les professeurs ont pour la plupart une double casquette, ce sont aussi des professionnels actifs. À l’image de ceux qui la fréquentent et la font vivre, l’école évolue à mesure que de nouveaux besoins se dessinent. Elle se métamorphose progressivement pour devenir un lieu vivant, d’apprentissage, de passage, de pause, de networking… Un espace de vie flexible et adaptable au cœur duquel se trouve l’étudiant. Au lieu de travailler au café du coin entre deux cours, les étudiants, collaborateurs et professeurs doivent pouvoir disposer intra-muros d’un endroit dynamique, serviciel, stimulant et « worker–friendly ». Flexibilité des horaires, cadre professionnel et responsabilisant, atmosphère de travail moderne et propice à l’échange… Ces facteurs constituent aujourd’hui la définition d’une expérience universitaire réussie. Tout comme l’entreprise, l’école se réforme et fait sa révolution.   

POURQUOI OPÉRER CETTE MÉTAMORPHOSE ? 

Aujourd’hui, le numérique est totalement ancré dans l’ADN des entreprises qui proposent des espaces de travail flexibles en capitalisant ainsi sur leur marque employeur. Les écoles, elles, sont en retard sur ces sujets, alors qu’elles devraient être au cœur de l’innovation ! Il s’agit de bousculer les codes de l’école classique pour la transformer en lieu de vie à part entière. Pour optimiser l’expérience des étudiants comme celle des professeurs, il est primordial d’ouvrir les portes à l’apprentissage collaboratif dans un environnement favorable au lien social. On sait désormais que la qualité de vie à l’école est un facteur de leur réussite : la charge mentale baisse alors que la productivité, la concentration et la motivation augmentent. Aussi, l’accès à des espaces ayant les codes du monde professionnel – comme des coworking intégrant un écosystème dédié – permet aux étudiants d’observer de manière plus approfondie le monde du travail et de mieux s’y insérer à l’issue de leurs études. Les campus ont tout à gagner à se développer et à définir leur identité propre. C’est aussi une opportunité d’engager les élèves dans leur vie d’école. D’autre part, un campus attractif saura attirer les meilleurs professeurs pour garantir une qualité de l’enseignement optimal. Dans un marché de plus en plus compétitif, le « futur of campus » est un vecteur pour booster l’image de marque des écoles.  

COMMENT Y PARVENIR ? 

La bonne nouvelle, c’est que ces mesures sont applicables à tous les campus ! Il existe des solutions pour tous types d’établissements, il s’agit simplement de s’entourer de professionnels habilités à trouver l’alternative la plus adaptée. Transformer son campus doit s’effectuer aux côtés d’acteurs experts, capables de proposer une offre sur mesure correspondant aux besoins des étudiants, des professeurs et des collaborateurs de l’école, car le projet se coconstruit avant tout avec eux. Ces nouveaux aménagements ont pour vocation l’optimisation de la qualité de l’environnement des étudiants et du corps professoral, mais aussi le renouvellement de l’identité du site, la mise en valeur de prestations ou équipements déjà existants ou encore l’anticipation des nouvelles attentes environnementales. Plus concrètement, cela permet de faire émerger des espaces d’expositions, de conférences, librairies-médiathèques, incubateurs de start-up, FabLabs, cybers espaces, zones de coworking, salles multimédias, espaces associatifs dédiés… Les possibilités sont multiples et déclinables à volonté ! À la clé, de véritables atouts de différenciation qui permettent de capitaliser sur les forces de l’établissement et d’attirer les talents. Des espaces d’innovations pédagogiques totalement équipés qui ne manqueront pas de révéler le potentiel et l’identité des écoles de demain ! 

Par Mathieu Gémon, co-fondateur et directeur général de Dynamic Workplace

Comment se préparer à la réouverture des sièges sociaux ?

Au cœur d’une situation inédite due au Covid-19, les habitudes de travail ont été ébranlées. La fin du confinement ne marquera pas le retour massif sur le lieu de travail, mais plutôt un retour graduel entre télétravail et présence au bureau. Comment revenir progressivement à un équilibre ? Quelles sont les étapes à franchir et les priorités à respecter ?   

DÉVELOPPER LES RELATIONS VIRTUELLES 

Management, relations en entreprises, rythme de travail, utilisation des espaces, leviers d’engagement et de motivation des collaborateurs : tous ces aspects de l’entreprise vont être revus. Les entreprises vont notamment devoir réviser leurs exigences d’organisation des équipes, en permettant aux collaborateurs de travailler « d’où ils le souhaitent ». Pour permettre un nomadisme optimisé, les entreprises devront mettre à niveau leurs équipements digitaux, leurs normes de sécurité, mais aussi mettre à jour leurs politiques de management et la formation des équipes. 

RENFORCER LA QUALITÉ DU TRAVAIL EN PRÉSENTIEL

Les grands espaces tertiaires, peu digitalisés, peu serviciels et rarement chaleureux devront faire peau neuve ! Il sera nécessaire de redonner envie aux collaborateurs de venir travailler ensemble, dans la « maison commune » de l’entreprise. De la qualité de ce travail collectif naît la confiance entre les équipes, l’adhésion au projet de l’entreprise, la fierté d’appartenance, et donc la réussite.Pour cela, il faudra à la fois faire des économies sur les m² inutilisés et investir dans les services et l’animation des espaces. C’est grâce à l’intervention d’un opérateur d’espaces tertiaires, garant de la qualité d’usage du lieu de travail et de l’expérience collaborateur, que la « maison commune » se réinvente et devient un réel lieu de vie.

SEUL LE RÉSULTAT COMPTERA

Dans ces temps difficiles, où le besoin de faire des économies sera fort, il est préférable de réduire le nombre de m² que le nombre de collaborateurs. Un m² ne nourrit pas l’entreprise, un collaborateur, oui.Au contraire, il faudra réembarquer les collaborateurs dans une « nouvelle aventure », celle d’une entreprise qui doit relever un défi unique et jamais vécu. L’énergie, la motivation et l’élan produit par une équipe engagée permettra d’alimenter le moteur de l’entreprise, et générer du résultat.Mais avant ça, il faudra réussir le déconfinement !

RÉUSSIR LE DÉCONFINEMENT 

Il s’agit avant tout d’assurer la sécurité des collaborateurs et de les rassurer sur les mesures prises. Pour se faire, il est important de faire circuler l’information de façon homogène mais aussi de former les équipes aux nouveaux process. Les managers devront donner aux collaborateurs l’autonomie nécessaire pour s’adapter au mieux à ce contexte inédit. Réussir le déconfinement, c’est aussi trouver des solutions pour partager à nouveau des moments de convivialité, même à distance. À titre d’exemple, de nombreuses entreprises commencent à utiliser les plateformes d’activités en ligne, comme Move Your Buddy, qui permettent de recréer du lien même à distance ! Enfin, il faudra communiquer sur le challenge de l’entreprise : historique, collectif et intrinsèquement humain. Fixer le cap, dans une mer déchaînée ne sera un pas un luxe, mais une nécessité. 

RESPECTER LES CONSIGNES DE SÉCURITÉ

Dans ce contexte, il faudra faire preuve de solidarité et d’entraide. Le plus dur pour les entreprises reste de se fournir en produits et équipements en quantité suffisante et à prix raisonnables. Si les grandes entreprises ont pour elles la puissance du volume, la situation est plus délicate pour les petites entreprises qui devront donc redoubler d’ingéniosité. Certains collaborateurs préparent déjà leurs masques et équipements : les plus doués en couture s’occupent d’équiper leurs collègues pendant que ceux-ci assurent la mise à niveau des procédures et la distribution des équipements. Par ailleurs, il est évident que les clients vont exprimer des exigences fortes et vont avoir besoin d’être rassurés sur les mesures prises par leurs partenaires. Une entreprise bien préparée sera également sécurisante pour ses clients. 

Par Philippe Morel, co-fondateur et président de Dynamic Workplace

#3 best practices #confinésmaismotivés – Gestion du temps

Pour l’épisode #3 de la série Best Practices du confinement de l’écosystème DW* INSIDE, retrouvez Diana Ishkhanova de Herman MillerCharles Keller de la WE box et Ludovic Sabatier de Autrement Formations. On vous dit tout sur leurs “tips” de leur gestion du temps en cette période de confinement !

À propos de Herman Miller :
Herman Miller est une société âgée de plus de cent ans qui accorde une extrême importance au design, à l’environnement et aux actions solidaires comme à la santé et au bien-être de ses clients et de ses employés. L’innovation de nos solutions au service des performances de nos entreprises clientes est devenue notre signature. 

À propos de la WE box :
la WE box est une expérience digitale de micro-learning qui diffuse des bonnes pratiques managériales dans le quotidien des équipes, pour fédérer et booster l’intelligence collective. Le dispositif permet d’animer des communauté apprenantes de managers et de poursuivre l’effet de formations dans leur quotidien. 2 000 contenus sont disponibles (missions, quiz, vidéos, articles…), le socle méthodologique est le livre « moteurs d’engagement : 365 actions pour mieux travailler ensemble » (Top 10 Amazon, Hachette/Marabout). 

À propos de Autrement formations :
Améliorer ses prises de parole avec les trucs et astuces des chanteurs lyriques, gagner en cohésion d’équipe grâce au théâtre d’improvisation ou prendre de la distance grâce au théâtre d’entreprise. Le champ des possibles est vaste ! Autrement Formations développe les “soft-skills” des collaborateurs : c’est-à-dire les compétences comportementales, à travers des ateliers collectifs ou des accompagnements individuels.