Vous avez dit « confinement » Avec Ludovic Sabatier

DW* INSIDE interroge son écosystème : “c’est comment le confinement chez toi ?” Aujourd’hui, on retrouve Ludovic Sabatier, fondateur d’Autrement Formations.

TOUT D’ABORD, EN DEUX MOTS, PEUX-TU TE PRÉSENTER ?

Ludovic Sabatier, Autrement Formations, fondateur et directeur. La raison d’être de mon entreprise : développer les soft-skills, c’est-à-dire les compétences comportementales, à travers des ateliers nouvelles générations. J’utilise les disciplines artistiques pour renouveler la formation. Par exemple, l’improvisation pour développer la posture de manager-coach.

PRATIQUAIS-TU LE TÉLÉTRAVAIL AVANT ? LE CONFINEMENT EST-IL UN CHANGEMENT BRUTAL POUR TOI ?

Oui, je pratiquais le télé-travail, plutôt le matin chez moi. C’est l’heure à laquelle je suis le plus productif. L’après-midi, je préfère collaborer en groupe/en réseau. Oui, c’est radical car le lieu personnel est devenu à 100% le lieu professionnel.

AS-TU DES RITUELS QUE TU FAIS QUOTIDIENNEMENT PENDANT CE CONFINEMENT ?


Oui, je fais quinze minutes de sieste tous les jours. Ca relance mon après-midi ! Le mot “power nap” en anglais est plus adapté, sieste éclair ça passe.

COMMENT GARDES-TU LE CONTACT AVEC LE RESTE DU MONDE ?


A défaut de pouvoir réaliser des déjeuners de travail, j’envoie des nouvelles personnelles à deux trois personnes de mon réseau professionnel chaque jour.

SI TU DEVAIS ME DONNER UN POINT POSITIF DU CONFINEMENT, ÇA SERAIT QUOI ?


C’est un retour à l’Essentiel. Un moment privilégié pour se poser des questions sur soi, sur son rythme idéal.

QUELLE EST LA PREMIÈRE CHOSE QUE TU VAS FAIRE QUAND LE CONFINEMENT SERA LEVÉ ?


Reprogrammer des déjeuners professionnels, j’adore ces moments à la frontière entre professionnel et personnel.

Interview de Ludovic Sabatier, fondateur de Autrement Formations, startup de la communauté DW*.

5 préceptes fondamentaux à appliquer en entreprise à la sortie de la crise

Face à une crise économique et sanitaire sans précédent, les conditions de travail ont été brutalement bouleversées. Les entreprises ont dû recourir en urgence au télétravail, la digitalisation des usages se fait à marche forcée et le management est dépassé. Dans ce contexte, la solidarité est primordiale, mais les entreprises ont également un devoir de résilience et d’inventivité. Comment préparer l’avenir des équipes ? Quelle est la marche à suivre pour se relever de la crise ?  

RÉDUIRE LES DÉPENSES IMMOBILIÈRES  

Le contexte économique s’est brutalement assombri, passant d’une perspective de croissance en 2020 plutôt soutenue à une crise sans précédent. Les entreprises vont devoir absorber des pertes d’activité conséquentes, tout en faisant face à des investissements nouveaux pour améliorer leur fonctionnement. Il donc falloir faire des choix et réduire les dépenses fixes pour réaliser des économies importantes à brève échéance. Pour les grandes entreprises, prendre conscience de l’utilisation réelle des m² loués, redonner un usage aux m² inutilisés, mutualiser les usages et réduire globalement la consommation de m2, par exemple, sera nécessaire pour financer cette transition.  

DÉVELOPPER LE NOMADISME AU TRAVAIL 

Pour les entreprises qui ne pratiquaient pas encore massivement le télétravail et plus généralement le nomadisme professionnel, c’est l’occasion d’apprendre et d’instaurer une autre façon de travailler. Il faut repenser le management, mettre en place des outils collaboratifs et des méthodes de commercialisation à distance afin de s’adapter rapidement à une nouvelle organisation et à un fonctionnement plus horizontal. Il s’agit également pour l’entreprise de prendre le temps d’accompagner les salariés dans l’appropriation de ces nouveaux modes de travail pour que l’expérience soit perçue comme positive et pérenne.  

INSPIRER DE NOUVEAU LES COLLABORATEURS

À l’issue de cette période difficile pour tous, il est indispensable de faire en sorte de renouveler l’engagement et l’intérêt des collaborateurs pour l’entreprise pour laquelle ils travaillent. L’entreprise doit se réinventer et proposer un environnement de travail plus efficient, plus serviciel et plus agréable, un véritable lieu de vie et de performance collective. C’est également l’occasion de faire redécouvrir la culture d’entreprise aux salariés et de mettre en avant l’investissement de l’entreprise dans la qualité de vie au travail de chacun.

CAPITALISER SUR LES MOMENTS COLLECTIFS 

Après une phase de distanciation sociale forcée, la situation prouve plus que jamais l’importance de la qualité des temps collaboratifs passés dans l’entreprise, dans la « maison commune » qu’est le siège social. Il convient de redonner envie aux collaborateurs de venir travailler, collaborer, créer ensemble. Ces moments de partage et d’échanges permettent d’instaurer une relation de confiance entre les collaborateurs, leurs managers, et facilitent ensuite la mise en place du nomadisme et des nouveaux modes de travail en général. 

MISER SUR UNE COMMUNICATION TRANSPARENTE

Aujourd’hui plus que jamais, l’entreprise doit s’engager pour créer les conditions d’une relation de confiance entre ses collaborateurs et ses parties prenantes. Pour réengager et fidéliser ses employés, pour nourrir une relation professionnelle pérenne avec ses clients et ses partenaires, l’entreprise devra communiquer avec force sur la qualité de son organisation, sur son agilité, son inventivité ainsi que sur sa capacité à être résiliente. 

Aujourd’hui, nous en sommes tous (ou presque) convaincus : il y aura un avant et un après Coronavirus. Cette crise devrait accélérer fortement le processus de transformation déjà engagé par beaucoup d’entreprises. Humilité, solidarité, mais aussi inventivité et résilience seront des qualités indispensables pour que nous puissions tous sortir grandis de cette épreuve.  Tout cela devrait également nous permettre, entreprises comme collaborateurs, de remettre l’Humain et l’Environnement au cœur de notre modèle de développement. La réduction positive de nos émissions polluantes nous invite à développer de nouvelles réflexions qui permettront de réduire surconsommation et surproduction, et ainsi de décarboner plus rapidement nos activités. 

Par Philippe Morel, co-fondateur et président de Dynamic Workplace 

Herman Miller s’invite dans le Challenge Décideur

Pour la première édition du Challenge Décideur, c’est Herman Miller, créateur de mobilier moderne de bureaux, qui se glisse devant la caméra. Découvrez Pascale Richert, Workplace Consultant, et les 3 « pain points » que les collaborateurs d’Herman Miller ne connaissent pas !

À propos de Herman Miller :

Herman Miller est une société âgée de plus de cent ans qui accorde une extrême importance au design, à l’environnement et aux actions solidaires comme à la santé et au bien-être de ses clients et de ses employés. L’innovation de nos solutions au service des performances de nos entreprises clientes est devenue notre signature.

Pour plus d’informations sur Herman Miller, visitez leur site Internet.

Surmonter la pénurie des talents en 2020

Alors que l’équilibre des générations est voué à s’écrouler dans les 5 à 10 prochaines années, les grandes entreprises sont boudées par les millennials et la Gen Z qui les jugent peu attractives. Face à cette problématique imminente, elles doivent agir sans tarder et activer les leviers efficients pour séduire et fidéliser de nouveaux talents.  

— UNE AFFAIRE DE CO-CRÉATION ET D’INTELLIGENCE COLLECTIVE 

Plus que jamais, l’objectif aujourd’hui est de s’intéresser à ce que les collaborateurs recherchent réellement dans leur environnement de travail. Miser sur la qualité de vie au travail, oui, mais sans tomber dans les stéréotypes qui font plus de mal que de bien. Parce qu’une politique de QVT réussie se construit avec les salariés, il est crucial d’établir une culture d’agilité, d’intelligence collective, de co-création et de partage. Impliquer les collaborateurs dans ce processus est primordial afin de comprendre leurs attentes et leurs besoins, en matière de management, d’espaces de travail, mais aussi de services. Ce travail en amont a pour vocation d’éviter un mauvais investissement des ressources, de temps et d’argent tout en décuplant l’implication des collaborateurs.  

— REPENSER LA STRUCTURATION DES ÉQUIPES  

Exit l’ancestrale hiérarchie pyramidale ! Les nouvelles générations plébiscitent le management horizontal : plus collaboratif, plus participatif, ouvert à l’innovation et orienté autour la performance collective. Ce type de management accroît l’autonomie et l’engagement et permet une meilleure répartition des responsabilités et exploitation des compétences. Au sein de l’entreprise, il convient de revoir l’organisation des effectifs pour faire place aux métiers émergents, à l’instar de l’hospitality manager, et de faire évoluer les métiers existants pour qu’ils soient en accord avec leur temps. Cela passe évidemment par la formation des responsables, de la direction jusqu’aux managers intermédiaires. Cet investissement doit aussi s’accompagner d’un plongeon dans l’innovation afin de s’entourer d’un écosystème riche qui se traduit par l’intégration d’outils de travail collaboratifs permettant de faciliter la gestion des projets.  

— QUAND LE BIEN-ÊTRE SERVICIEL S’INVITE DANS L’ENTREPRISE

Les nouvelles générations attendent de l’entreprise un accompagnement qui va au-delà de l’aspect professionnel. La prise en considération de leur charge mentale est un point clé. Plus l’entreprise s’investit pour le bien-être du collaborateur, plus l’engagement du collaborateur envers l’entreprise sera fort. Pour cela, l’entreprise peut mettre en place des solutions servicielles ayant pour but de soulager les collaborateurs de certaines contraintes personnelles. Libérés de ces « pain points » les salariés sont plus productifs et jouissent d’un meilleur équilibre entre leur vie professionnelle et privée. Activités sportives, réception et envoi des colis, covoiturage, networking… Il existe une multitude d’options et l’entreprise doit avoir la capacité de s’informer sur tout ce qu’il existe sur le marché. Pour plus de pertinence, cette démarche doit toujours être coconstruite avec les équipes pour leur proposer une offre en parfaite adéquation avec leurs besoins et usages. 

— LA COMMUNICATION EST D’OR 

Selon l’étude « Empowering the New Generation » de Jobteaser, 43 % des 18-35 ans considèrent qu’ils ne bénéficient pas d’une communication transparente dans leur entreprise. Pour conquérir de nouveaux talents chez les générations Y et Z, les entreprises doivent mieux communiquer, que ce soit sur leurs sites, réseaux sociaux, événements, etc., mais aussi à l’échelle du collaborateur qui sera le meilleur ambassadeur de l’entreprise s’il est fier de la représenter. L’attractivité d’une entreprise se construit à travers de nombreuses composantes : son engagement écologique et éthique, sa santé financière ou encore son implication dans la qualité de vie au travail… mais elle doit communiquer pour exister ! Partie intégrante de la culture d’entreprise, la notion de transparence est déterminante, car elle permet de faire grandir le sentiment d’appartenance des collaborateurs et de les encourager à s’engager individuellement et collectivement pour l’entreprise.   

Nermine El Shekshaky, Chief Marketing Officer de Dynamic Workplace 

Expérience collaborateur : les tendances à suivre en 2020

Toujours plus prégnante dans les grands groupes comme dans les startups, la prise en compte de la qualité de vie au travail (QVT) met progressivement entreprises et collaborateurs au diapason. Si le cercle du bien-être des salariés est vertueux, l’épanouissement individuel et collectif se cultive quotidiennement. Lumière sur 4 modes de travail qui promettent de booster l’expérience collaborateur.  

FACILITER LE NOMADISME… À L’INTÉRIEUR DE SON LIEU DE TRAVAIL

Avec des salariés de plus en plus nomades, la notion de « bureau » se détache drastiquement de celle de « lieu de travail ». L’emprise du poste fixe n’est plus, et ce, y compris au sein même des locaux de l’entreprise. On parle de « nomadisme intra bâtimentaire » dont les vertus ne se démentent pas. En effet, libérer les collaborateurs dans l’espace même du bâtiment leur permet d’être plus productifs. Mettre à leur disposition plusieurs environnements et atmosphères a le mérite de faciliter le travail collaboratif (ou au contraire, plus confidentiel), de développer la créativité, de maximiser la sociabilisation et de prévenir la sédentarité des salariés. Mais des bienfaits à la pratique, le pas n’est pas encore franchi.  Avec 25% de mètres carrés mal ou sous-utilisés dans les bâtiments tertiaires, les entreprises ont encore tendance à percevoir leurs locaux comme une contrainte : coûteux, peu flexibles et inadaptés aux attentes. Ce nouveau nomadisme leur impose un défi : (re)donner un usage à chaque m² inexploité.

DES SERVICES (VRAIMENT) UTILES ET RÉGULIÈREMENT RENOUVELÉS

C’est un fait : l’expérience collaborateur distingue l’entreprise de ses concurrents et lui permet d’attirer et de fédérer les meilleurs talents. Oui, mais à condition qu’elle s’inscrive dans une logique servicielle dont la vocation est d’alléger la charge mentale des collaborateurs en les libérant de certaines contraintes personnelles. Installations sportives, de détente, réception et envoi des colis privés, organisation interne du co-voiturage, application de networking et d’animation entre collaborateurs,… sont autant de services physiques et digitaux qui apportent des solutions concrètes aux collaborateurs au profit d’un meilleur équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie personnelle. Charge néanmoins aux directions de trouver la bonne formule servicielle, en adéquation avec les besoins et les usages plébiscités par les collaborateurs. Une démarche qui doit impérativement s’inscrire dans une dynamique de co-construction et d’évolutivité et qui nécessite de plus en plus la mise en place d’un “opérateur” de vos services.

ET SI LE CORPOWORKING S’INVITAIT DANS L’ENTREPRISE

Le corpoworking, c’est le coworking au sein de l’entreprise destinés aux collaborateurs d’autres sites et aux entreprises qui composent son écosystème (clients, prestataires, startups…).Novateur et plus répandu du côté des grands groupes, ce nouveau mode de travail a l’avantage de re-monétiser des m² auparavant sous-utilisés. Il se compose d’espaces privatisables pour les entreprises ou équipes projets et de grands espaces de réunion ou de créativité. Créer un espace de corpoworking, c’est aussi donner l’opportunité aux salariés de sortir de leur cadre « classique » de travail, de stimuler leur créativité en multipliant les rencontres sur place, et in fine de booster l’innovation de l’entreprise. Pour l’animer et assurer son efficacité, de nouveaux métiers voient le jour à l’instar de l’hospitality manager, opérateur et garant de la qualité du service et de l’usage optimal du lieu.  

DÉMOCRATISER LE MANAGEMENT HORIZONTAL

Le management évolue sans conteste, et porte au pinacle l’innovation collaborative, l’adaptation aux nouveaux besoins des collaborateurs tout autant que leur quête de sens.  Des responsabilités mieux réparties et des intelligences mieux exploitées : c’est le propre du management horizontal, celui qui accroît l’autonomie et l’engagement, permet l’erreur sans déconnecter de l’objectif ultime de performance collective. Pour que son effet soit puissant et durable, il implique de former les responsables, depuis le top management jusqu’aux managers « intermédiaires ». Il va également de pair avec l’intégration d’outils de travail partagés et collaboratifs (Teams, Slack, Trello, etc.) pour faciliter la gestion et l’animation de projet.

Par Philippe Morel, co-fondateur – Président de Dynamic Workplace

Téléchargez le baromètre #QVT 2019 de Speak & Act et Dynamic Workplace

Les équipes de Speak & Act et de Dynamic Workplace, entourées de leurs partenaires Orange, la Région Ile de France, Herman Miller, Good Morning Creativity, Umantex et My Happy Job, ont exploré l’univers de la QVT. Plus de 1500 salariés, cadres et décideurs ont répondu à l’appel des deux startups. Ce rapport contient non seulement les résultats du questionnaire, les témoignages, retours d’expérience de grands utilisateurs mais aussi des conseils d’experts en termes de qualité de vie au travail.

Bonanza s’invite dans #Thebox

Bonanza, experts du recrutement des nouvelles générations sur les réseaux sociaux, s’invite dans #TheBox by DW* Inside ! C’est Franck Magnan, co-fondateur qui vous donne les billes pour recruter des millennials. C’est dans la boîte !

A propos de Bonanza :

Bonanza répond à la problématique de recrutement des profils issus de la génération Z, également connue sous le nom de génération C (pour Communication, Collaboration, Connexion et Créativité). La start-up aide les entreprises à recruter directement sur les réseaux sociaux les nouvelles générations et à renforcer leur marque employeur via ces canaux. Opérationnelle depuis mai 2018, la plateforme compte plus de 500 entreprises utilisatrices (comme Veolia, Police Nationale, AG2R La Mondiale ou encore la Ville de Paris) qu’elle accompagne dans le recrutement de jeunes talents grâce à la puissance et l’intelligence des réseaux sociaux.
Bonanza entend devenir le leader français du recrutement des nouvelles générations à l’horizon fin 2020.

Pour plus d’informations sur Bonanza visitez leur site Internet.

Cocoworker s’invite dans #Thebox

Cocoworker, acteur de référence pour booster votre culture d’entreprise et vos soft skills, s’invite dans #TheBox by DW* Inside ! C’est Faustine Duriez, Directrice Générale de Cocoworker qui vous parle de la place de la reconnaissance dans la #QVT. C’est dans la boîte !

À propos de Cocoworker :

Cocoworker est une startup dont la mission est de réaligner les organisations avec leur culture d’entreprise en activant les principaux leviers de motivation des salariés : le sens, l’impact et le potentiel de développement personnel et professionnel. Sa plateforme permet aux entreprises de renforcer leur culture, favoriser la collaboration et développer leurs employés à travers des fonctionnalités de recommandations entre collègues et de reconnaissance des compétences transversales. Cocoworker aide des entreprises comme Safran, RTE, April et Neopost à réussir leurs projets de transformation et à engager durablement leurs collaborateurs. Imaginée en intrapreneuriat par la fondatrice, Faustine Duriez, lorsqu’elle était Consultante en Conduite du changement, cette plateforme de culture d’entreprise a remporté plusieurs prix d’innovation managériale et compte plus de 5000 utilisateurs. En deux ans, Cocoworker s’est imposée comme l’atout clé des entreprises cherchant à devenir des organisations compétitives où il fait bon travailler.

Pour plus d’informations sur Cocoworker visitez leur site Internet.

Du Chief Happiness Officer à l’Hospitality Manager

Dépasser l’injonction du bonheur au travail pour focaliser l’action sur l’espace de travail et les services associés : l’hospitalité a vocation à devenir une tendance de fond dans nos entreprises pour les années à venir.  

LE CHIEF HAPPINESS OFFICER, DE QUOI PARLE-T-ON VRAIMENT ? 

Ces trois dernières années, dans les startups comme dans les grands groupes, les collaborateurs ont constaté l’arrivée d’un nouvel ami qui leur veut du bien :  le Chief Happiness Officer (CHO). Cette nouvelle fonction gagne du terrain en France et, pour près de 80% des cadres, elle aurait un réel impact sur la productivité.

Les plus sceptiques qualifient cette fonction de « bullshit job », quand d’autres peinent à comprendre sa plus-value dans l’écosystème de l’entreprise.  En cause notamment, des fiches de postes majoritairement plus proches de l’office manager ou de l’assistant de direction.  

Pourtant, même si les contours de ce job en vogue varient d’une entreprise à une autre, il peut avoir un réel impact sur la performance des entreprises, sur la lisibilité de leur marque employeur et sur l’expérience de leurs collaborateurs, dans un contexte où le stress au travail et la fuite des talents sont des enjeux stratégiques.

HÔTE ET NON OTAGE DE SON LIEU DE TRAVAIL ! 

Mais cette étiquette de « chef du bonheur au travail » participe à un malentendu actuel, de forme et de fond, consistant à penser que l’entreprise doit procurer du bonheur à ses collaborateurs… et que des salariés heureux seront d’autant plus productifs, car disponibles et formatés.  

L’entreprise devrait dépasser cette posture et fonder plutôt son action sur la qualité de vie au travail, par le biais notamment d’une adaptation de l’espace de travail et surtout des services associés.  Et si nous changions de registre, en empruntant au vocable et aux concepts du secteur hôtelier ? 

— DU CHIEF HAPPINESS OFFICER À L’HOSPITALITY MANAGER 

Le bâtiment, plus qu’un lieu de travail, a vocation à apporter aux collaborateurs des services et une qualité d’usage afin de devenir un environnement énergisant et propice à l’engagement. Un enjeu dont doivent impérativement s’emparer les managers et les dirigeants d’entreprises. 

Dans ce contexte, une nouvelle fonction émerge, celle de l’Hospitality Manager. Doté d’un sens aigu du service et de l’accueil, il est le bras armé de l’environnement de travail, qui veille au confort des occupants, valorise et diffuse la culture de l’entreprise et est le garant d’une qualité de vie et d’usage optimale. Il aide le lieu de travail à devenir un véritable lieu de vie serviciel, d’une part dans ses aménagements (intégration d’espaces de corpoworking, de café-coworking, de convivialité, d’échanges à deux ou à trois, …) mais aussi dans sa vocation à réduire la charge mentale des collaborateurs en les libérant de certaines contraintes personnelles. C’est notamment dans cette dernière optique que sont mis en œuvre des services physiques et/ou digitaux : réception et envoi des colis privés, application de networking et d’animation entre collaborateurs, intégration de commerces (pop-up stores), services de gestion de la mobilité, … 

Il convient aux entreprises de ne pas commettre l’erreur de cantonner l’Hospitality Manager à des responsabilités purement opérationnelles : il ou elle est le « liant » des différentes fonctions de l’entreprise dans la stratégique optique de remettre l’humain au centre des préoccupations via des pratiques innovantes et transverses.   

Des transformations s’amorcent progressivement, et l’Hospitality Manager, en véritable « Business Partner », pourrait bien devenir dans les années à venir la figure symbolique d’une typologie d’entreprises adaptées au monde dans lequel elles s’implantent, agiles, porteuses de sens et de valeurs.

Par Mathieu Gémon, co-fondateur – Directeur Général de Dynamic Workplace  

Quand les espaces de travail passent en mode été

Out of Office ! Voilà l’été et sa valse des départs en congés laissant nos lieux de travail se vider comme peau de chagrin. En hausse tout au long du chassé-croisé estival, le taux de vacance des bureaux offre pourtant aux entreprises de belles opportunités d’optimiser leur consommation immobilière et de renforcer l’expérience des collaborateurs qui ne désertent pas.

L’ÉTÉ DES ACTIFS : DEUX SALLES, DEUX AMBIANCES

Priorité aux vacances d’été. Principalement éparpillées sur les mois de juillet et d’août, elles sont sans conteste le moment précieux et tant attendu par les collaborateurs. Avec une participation de 69% de la population active en 2018, les Français font en effet office de champions de la parenthèse estivale. Mais pour ceux qui restent au bureau ou qui partent peu, il faut bien se l’avouer, la joie de vivre (et accessoirement la productivité !) n’est pas toujours à son comble. Alors oui, l’atmosphère est plus détendue, la pause déjeuner plus longue et la charge de travail souvent moins importante. Pour autant, beaucoup de facteurs peuvent plonger les collaborateurs dans le traditionnel blues du mois d’août : couloirs vides, open-space déserts, clients et contacts absents, temps de transport à rallonge (en particulier dans les métropoles en travaux tout l’été),… Et si cette année, on tentait de leur offrir une expérience estivale différente ?

AUGMENTER L’EXPÉRIENCE COLLABORATEUR DES TRAVAILLEURS ESTIVAUX

Ranger, trier, archiver, réseauter… une journée classique au bureau en plein été. Si l’expérience collaborateur est fatalement différente en cette période, des solutions existent pour en maintenir un niveau qualitatif… voire augmenté. L’allègement des horaires de travail, le flex-office, le télétravail, le dress code plus décontracté, ou encore les dispositifs de lutte contre la chaleur sont autant de mesures pragmatiques à mettre en œuvre. Mais les entreprises ont tendance à négliger un levier aussi évident qu’essentiel pour booster la motivation des salariés : l’adaptation du lieu de travail, cette « seconde maison » qu’on préfèrera délaisser, ambiance morose estivale oblige. Certes, cette transformation est bien plus simple à effectuer lorsque le bâtiment qui héberge l’entreprise est déjà opéré pour le bien-être des collaborateurs : espaces de travail optimisés, aménagements collaboratifs, services physiques et digitaux (restauration, café-coworking, animations,…). On peut toutefois envisager des solutions faciles et rapides à mettre en place qui feront du siège social, un lieu de vie énergisant et convivial ! Incitons les collaborateurs à passer en mode « tribu créatrice » en désertant les étages au profit du rez-de-chaussée. Cela permettra de (re)créer du lien entre collaborateurs, qu’ils se connaissent ou non et d’insuffler un état d’esprit plus communautaire. Profitons également de l’été pour proposer des expériences inédites entre collègues (sport, activité culturelles, loisirs) et pourquoi pas avec des entreprises voisines. Non, ce n’est pas irréalisable et des plateformes œuvrant pour la cohésion sociale au travail facilitent grandement et à faible coûts l’organisation de tels dispositifs. Place à l’été fédérateur !

ET LES BUREAUX VIDES, ON EN FAIT QUOI ?

Sur cette courte période, une seule solution d’optimisation et d’amortissement des m² : la location ponctuelle des espaces de travail. Il s’agit pour l’entreprise de louer ses bureaux et salles de réunions, mais également de mettre ses espaces de corpoworking (espaces de coworking semi-privatifs) à disposition d’autres entreprises. En la matière, les services digitaux de mise en relation émergent, offrant la souplesse et la flexibilité nécessaire pour des locations anticipées ou de dernière minute.

Philippe Morel, co-fondateur – Président de Dynamic Workplace