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Expérience collaborateur : les tendances à suivre en 2020

Toujours plus prégnante dans les grands groupes comme dans les startups, la prise en compte de la qualité de vie au travail (QVT) met progressivement entreprises et collaborateurs au diapason. Si le cercle du bien-être des salariés est vertueux, l’épanouissement individuel et collectif se cultive quotidiennement. Lumière sur 4 modes de travail qui promettent de booster l’expérience collaborateur.  

FACILITER LE NOMADISME… À L’INTÉRIEUR DE SON LIEU DE TRAVAIL

Avec des salariés de plus en plus nomades, la notion de « bureau » se détache drastiquement de celle de « lieu de travail ». L’emprise du poste fixe n’est plus, et ce, y compris au sein même des locaux de l’entreprise. On parle de « nomadisme intra bâtimentaire » dont les vertus ne se démentent pas. En effet, libérer les collaborateurs dans l’espace même du bâtiment leur permet d’être plus productifs. Mettre à leur disposition plusieurs environnements et atmosphères a le mérite de faciliter le travail collaboratif (ou au contraire, plus confidentiel), de développer la créativité, de maximiser la sociabilisation et de prévenir la sédentarité des salariés. Mais des bienfaits à la pratique, le pas n’est pas encore franchi.  Avec 25% de mètres carrés mal ou sous-utilisés dans les bâtiments tertiaires, les entreprises ont encore tendance à percevoir leurs locaux comme une contrainte : coûteux, peu flexibles et inadaptés aux attentes. Ce nouveau nomadisme leur impose un défi : (re)donner un usage à chaque m² inexploité.

DES SERVICES (VRAIMENT) UTILES ET RÉGULIÈREMENT RENOUVELÉS

C’est un fait : l’expérience collaborateur distingue l’entreprise de ses concurrents et lui permet d’attirer et de fédérer les meilleurs talents. Oui, mais à condition qu’elle s’inscrive dans une logique servicielle dont la vocation est d’alléger la charge mentale des collaborateurs en les libérant de certaines contraintes personnelles. Installations sportives, de détente, réception et envoi des colis privés, organisation interne du co-voiturage, application de networking et d’animation entre collaborateurs,… sont autant de services physiques et digitaux qui apportent des solutions concrètes aux collaborateurs au profit d’un meilleur équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie personnelle. Charge néanmoins aux directions de trouver la bonne formule servicielle, en adéquation avec les besoins et les usages plébiscités par les collaborateurs. Une démarche qui doit impérativement s’inscrire dans une dynamique de co-construction et d’évolutivité et qui nécessite de plus en plus la mise en place d’un “opérateur” de vos services.

ET SI LE CORPOWORKING S’INVITAIT DANS L’ENTREPRISE

Le corpoworking, c’est le coworking au sein de l’entreprise destinés aux collaborateurs d’autres sites et aux entreprises qui composent son écosystème (clients, prestataires, startups…).Novateur et plus répandu du côté des grands groupes, ce nouveau mode de travail a l’avantage de re-monétiser des m² auparavant sous-utilisés. Il se compose d’espaces privatisables pour les entreprises ou équipes projets et de grands espaces de réunion ou de créativité. Créer un espace de corpoworking, c’est aussi donner l’opportunité aux salariés de sortir de leur cadre « classique » de travail, de stimuler leur créativité en multipliant les rencontres sur place, et in fine de booster l’innovation de l’entreprise. Pour l’animer et assurer son efficacité, de nouveaux métiers voient le jour à l’instar de l’hospitality manager, opérateur et garant de la qualité du service et de l’usage optimal du lieu.  

DÉMOCRATISER LE MANAGEMENT HORIZONTAL

Le management évolue sans conteste, et porte au pinacle l’innovation collaborative, l’adaptation aux nouveaux besoins des collaborateurs tout autant que leur quête de sens.  Des responsabilités mieux réparties et des intelligences mieux exploitées : c’est le propre du management horizontal, celui qui accroît l’autonomie et l’engagement, permet l’erreur sans déconnecter de l’objectif ultime de performance collective. Pour que son effet soit puissant et durable, il implique de former les responsables, depuis le top management jusqu’aux managers « intermédiaires ». Il va également de pair avec l’intégration d’outils de travail partagés et collaboratifs (Teams, Slack, Trello, etc.) pour faciliter la gestion et l’animation de projet.

Par Philippe Morel, co-fondateur – Président de Dynamic Workplace

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