Herman Miller s’invite dans le Challenge Décideur

Pour la première édition du Challenge Décideur, c’est Herman Miller, créateur de mobilier moderne de bureaux, qui se glisse devant la caméra. Découvrez Pascale Richert, Workplace Consultant, et les 3 « pain points » que les collaborateurs d’Herman Miller ne connaissent pas !

À propos de Herman Miller :

Herman Miller est une société âgée de plus de cent ans qui accorde une extrême importance au design, à l’environnement et aux actions solidaires comme à la santé et au bien-être de ses clients et de ses employés. L’innovation de nos solutions au service des performances de nos entreprises clientes est devenue notre signature.

Pour plus d’informations sur Herman Miller, visitez leur site Internet.

Surmonter la pénurie des talents en 2020

Alors que l’équilibre des générations est voué à s’écrouler dans les 5 à 10 prochaines années, les grandes entreprises sont boudées par les millennials et la Gen Z qui les jugent peu attractives. Face à cette problématique imminente, elles doivent agir sans tarder et activer les leviers efficients pour séduire et fidéliser de nouveaux talents.  

— UNE AFFAIRE DE CO-CRÉATION ET D’INTELLIGENCE COLLECTIVE 

Plus que jamais, l’objectif aujourd’hui est de s’intéresser à ce que les collaborateurs recherchent réellement dans leur environnement de travail. Miser sur la qualité de vie au travail, oui, mais sans tomber dans les stéréotypes qui font plus de mal que de bien. Parce qu’une politique de QVT réussie se construit avec les salariés, il est crucial d’établir une culture d’agilité, d’intelligence collective, de co-création et de partage. Impliquer les collaborateurs dans ce processus est primordial afin de comprendre leurs attentes et leurs besoins, en matière de management, d’espaces de travail, mais aussi de services. Ce travail en amont a pour vocation d’éviter un mauvais investissement des ressources, de temps et d’argent tout en décuplant l’implication des collaborateurs.  

— REPENSER LA STRUCTURATION DES ÉQUIPES  

Exit l’ancestrale hiérarchie pyramidale ! Les nouvelles générations plébiscitent le management horizontal : plus collaboratif, plus participatif, ouvert à l’innovation et orienté autour la performance collective. Ce type de management accroît l’autonomie et l’engagement et permet une meilleure répartition des responsabilités et exploitation des compétences. Au sein de l’entreprise, il convient de revoir l’organisation des effectifs pour faire place aux métiers émergents, à l’instar de l’hospitality manager, et de faire évoluer les métiers existants pour qu’ils soient en accord avec leur temps. Cela passe évidemment par la formation des responsables, de la direction jusqu’aux managers intermédiaires. Cet investissement doit aussi s’accompagner d’un plongeon dans l’innovation afin de s’entourer d’un écosystème riche qui se traduit par l’intégration d’outils de travail collaboratifs permettant de faciliter la gestion des projets.  

— QUAND LE BIEN-ÊTRE SERVICIEL S’INVITE DANS L’ENTREPRISE

Les nouvelles générations attendent de l’entreprise un accompagnement qui va au-delà de l’aspect professionnel. La prise en considération de leur charge mentale est un point clé. Plus l’entreprise s’investit pour le bien-être du collaborateur, plus l’engagement du collaborateur envers l’entreprise sera fort. Pour cela, l’entreprise peut mettre en place des solutions servicielles ayant pour but de soulager les collaborateurs de certaines contraintes personnelles. Libérés de ces « pain points » les salariés sont plus productifs et jouissent d’un meilleur équilibre entre leur vie professionnelle et privée. Activités sportives, réception et envoi des colis, covoiturage, networking… Il existe une multitude d’options et l’entreprise doit avoir la capacité de s’informer sur tout ce qu’il existe sur le marché. Pour plus de pertinence, cette démarche doit toujours être coconstruite avec les équipes pour leur proposer une offre en parfaite adéquation avec leurs besoins et usages. 

— LA COMMUNICATION EST D’OR 

Selon l’étude « Empowering the New Generation » de Jobteaser, 43 % des 18-35 ans considèrent qu’ils ne bénéficient pas d’une communication transparente dans leur entreprise. Pour conquérir de nouveaux talents chez les générations Y et Z, les entreprises doivent mieux communiquer, que ce soit sur leurs sites, réseaux sociaux, événements, etc., mais aussi à l’échelle du collaborateur qui sera le meilleur ambassadeur de l’entreprise s’il est fier de la représenter. L’attractivité d’une entreprise se construit à travers de nombreuses composantes : son engagement écologique et éthique, sa santé financière ou encore son implication dans la qualité de vie au travail… mais elle doit communiquer pour exister ! Partie intégrante de la culture d’entreprise, la notion de transparence est déterminante, car elle permet de faire grandir le sentiment d’appartenance des collaborateurs et de les encourager à s’engager individuellement et collectivement pour l’entreprise.   

Nermine El Shekshaky, Chief Marketing Officer de Dynamic Workplace 

LaWEbox s’invite dans #Thebox

laWEbox, l’expérience digitale qui renforce l’engagement des collaborateurs, s’invite dans #TheBox by DW* Inside ! C’est Alexia de Bernardy, fondatrice et présidente, qui vous parle de l’engagement par le lien. C’est dans la boîte !

À propos de la WE box :

la WE box est une expérience digitale de micro-learning qui diffuse des bonnes pratiques managériales dans le quotidien des équipes, pour fédérer et booster l’intelligence collective. Le dispositif permet d’animer des communauté apprenantes de managers et de poursuivre l’effet de formations dans leur quotidien. 2 000 contenus sont disponibles (missions, quiz, vidéos, articles…), le socle méthodologique est le livre « moteurs d’engagement : 365 actions pour mieux travailler ensemble » (Top10 Amazon, Hachette/Marabout).

Pour plus d’informations sur la WE box visitez leur site Internet.

Un bureau à l’hôtel ?

Face à l’essor du coworking et des nouveaux modes de travail, l’hôtellerie se réinvente et fait un pas vers les adeptes du nomadisme business. Des lobbys animés, un cadre propice au travail, des équipements « work-friendly »… on ne compte plus les établissements hôteliers qui surfent sur la tendance du travail flexible. Décryptage d’une transformation résolument amorcée.   

LE NOUVEL ELDORADO DES GROUPES HÔTELIERS ?   

Les hôtels participent à l’évolution du travail nomade, apportant ainsi leur contribution à la redynamisation des centres-villes et au phénomène de gentrification dans un nombre croissant de grandes villes. Bob Hotel, Mama Shelter, Pullman Paris Centre-Bercy, The Hoxton hotels, Sir Hotels en Europe… sont autant d’enseignes qui suivent cette trace, bien décidés à devenir des lieux de prédilection pour quiconque travaille. Et pour cause ! Sortir de l’unique cible des voyageurs d’affaires et de loisirs représente une alléchante opportunité de maximiser leurs chiffres d’affaires et de favoriser l’attractivité des établissements. Le combo chambre/lobby n’existe plus et c’est une bonne nouvelle. A l’ère de la nouvelle consommation immobilière, l’hôtellerie ne peut plus échapper aux cruciaux enjeux de l’optimisation des m² et de la multiplication des usages. Un marché à prendre mais surtout un besoin qui existe d’ores et déjà, sur fond d’un nomadisme en pleine explosion. En France, on estime que seuls 56% des salariés sont présents au bureau 5 jours par semaine. 1   

QUAND LES CODES DU BUREAU S’INVITENT DANS L’HÔTELLERIE  

Sortir du cadre du « bien accueillir », « bien dormir » et « bien manger » offre de multiples avantages. Pour les clients de l’hôtel en premier lieu c’est non seulement la promesse d’une plus grande proximité et d’une approche servicielle à 360°, mais aussi la possibilité de créer un effet « tribu » en renforçant leur sentiment d’appartenance à l’établissement ou à la chaine d’hôtels. Et les travailleurs qui ne sont pas clients de l’hôtel ne sont pas non plus en reste. À l’heure où l’épanouissement des salariés devient une priorité grandissante dans les entreprises, leur proposer ce cadre de travail atypique permet entre autres de booster leur créativité et de leur offrir un confort et une ambiance conviviale. Le tout, dans un environnement qui a le mérite de rassurer l’employeur, véritable gage d’hospitalité et de qualité d’accueil. Alors que 70% des salariés aspirent à un plus large choix d’environnements de travail flexible (étude 2019 menée par Crowne Plaza Hotels & Resorts), c’est enfin une pertinente alternative aux salles de réunion et espaces plus classiques.    

FORMATION, REBRANDING, LOGISTIQUE… LES NOUVEAUX CHALLENGES DE LA TRANSFORMATION HÔTELIÈRE   

Alors que l’hôtel devient un espace « multi-usages », les établissements doivent immuablement répondre à des défis inédits. La touche d’innovation que confère leur évolution peut s’imposer comme une belle carte à jouer en matière d’image. Elle casse le côté exclusif de l’hôtel d’antan et ouvre désormais également ses portes à une clientèle « milléniale », extrêmement friande des nouveaux modes de travail. En somme, une nouvelle communauté de clients qu’il faut « animer », fidéliser et transformer en véritable ambassadrice de la marque hotellière. Pour cela, il convient de leur offrir des services supplémentaires et de leur donner l’opportunité de communiquer sur leur expérience collaborateur ET client. Mais au-delà des aspects marketing et communication, les équipes hotellières doivent renforcer leurs compétences et s’emparer d’un nouveau rôle. Parce que les codes du coworking, de la communauté et des bureaux leur sont encore étrangers, il faut multiplier les formations adéquates pour amorcer correctement le virage opérationnel ! Enfin, l’équipement occupera une place primordiale dans l’attractivité des nouveaux travailleurs : une connectivité optimale et un mobilier confortable en sont les deux clés pratiques qui leur seront essentielles.   

Par Mathieu  Gémon, co-fondateur et directeur général de Dynamic Workplace  

Elinoï s’invite dans #Thebox

elinoï, l’incubateur de talents, s’invite dans #TheBox by DW* Inside ! C’est David Simeoni, CEO, qui vous parle des faux pas dans le recrutement. C’est dans la boîte !

À propos de elinoï :

elinoï est est un incubateur de talents : depuis 2 ans, la startup sélectionne, informe, accompagne et fait recruter les meilleurs talents dans ses startups partenaires. elinoï c’était 2 personnes il y a 1 an et 20 aujourd’hui sans lever de fonds mais aussi 150 startups techs en pleine croissance qui leur font confiance telles que Payfit, Treatwell, Deliveroo, Side, Malt, Coorpacademy, etc.

Pour plus d’informations sur elinoï visitez leur site Internet.

Transformation managériale : comment s’y prendre ?

L’arrivée de la notion de qualité de vie au travail impose des changements profonds aux entreprises, notamment en termes de management. Dans ce contexte de révolution du monde du travail, pourquoi la transformation managériale est presque devenue un « passage obligatoire » ? Comment bien la mener et ne pas tomber dans un cliché contre-productif ? Hélène Campourcy, fondatrice de umantex répond à DW* INSIDE et vous dit tout sur la transformation managériale ! 

POURQUOI DE PLUS EN PLUS D’ENTREPRISES METTENT LA TRANSFORMATION MANAGÉRIALE COMME UN AXE STRATÉGIQUE ?

Nous vivons aujourd’hui dans un monde de plus en plus complexe. Nous sommes confrontés à une phase intense d’évolution liée aux l‘enjeux climatiques, à l’effondrement de la biodiversité, à la dégradation de la diversité des cultures et aux grands bouleversements géopolitiques qui impactent nos entreprises. Nous sommes en train d’évoluer vers une nouvelle ère dans laquelle nous constatons un changement radical de paradigmes.  Ces nouveaux paradigmes font apparaître de nouvelles formes de valeurs telles que la simplicité, l’authenticité, la transparence, la communauté, la collaboration, la co-construction, le bien-être, la recherche d’équilibre et la confiance, engendrant de nouveaux repères tels que la recherche de sens et d’émotions. C’est une nouvelle grille de lecture pour les entreprises qui prennent conscience que leurs collaborateurs constituent un actif indispensable et incontournable de l’entreprise et que l’énergie collective est un levier de performance majeure pour leur avenir. Elles doivent alors remettre l’humain, longtemps oublié, au cœur des enjeux des organisations pour explorer de nouveaux territoires et se réinventer.

L’innovation managériale et l’innovation sociale appréhendées sous l’angle responsable, responsabilité sociale et environnementale, créent de nouvelles formes d’entreprises comme les entreprises à mission, les entreprises libérées, les entreprises autonomes… Cela amène à réfléchir sur la mise en place d’une nouvelle gouvernance, d’une nouvelle démarche tournée éthique et RSE, de nouvelles méthodes de management et une nouvelle conduite de l’engagement. C’est un nouveau courant de pensée porté notamment par la génération Y qui nous oblige à réinventer nos pratiques guidées par la conservation de l’espèce car seule la capacité d’adaptation permettra de gérer cette nouvelle évolution.

D’ailleurs Darwin disait : « Ce n’est pas l’espèce la plus forte ou la plus intelligente qui survit, mais celle capable de s’adapter ! ».

COMMENT RÉUSSIR UNE TRANSFORMATION MANAGÉRIALE ?

L’innovation managériale est une approche et une démarche récente. Les organisations n’ont pas encore investi tout le champ des possibles. Certaines sont en phase d’exploration, d’autres d’expérimentation, d’autres sont sur le chemin de la maturité, mais il est encore tôt pour définir des « best practices ».

S’inscrire dans la transformation managériale, c’est avancer par étape car la notion même de transformation ou de changement fait peur, une peur à la fois naturelle, utile mais angoissante. Alors comment démystifier la transformation managériale ? Une des options est d’ouvrir plusieurs axes de réflexion, tels que donner du sens, la responsabilisation, la prise d’initiative et l’acceptation du droit à l’erreur, qui n’est pas encore ancré dans notre culture, l’engagement mais aussi des sujets sur l’aménagement d’espaces, les nouveaux modes de travail tels que le corpoworking ou les nouvelles méthodes de travail collaboratives…

C’est à travers une approche holistique, traitée par chantiers transverses, que l’entreprise sera à même d’embarquer ses collaborateurs afin de couvrir leurs attentes et besoins, toutes générations confondues. Pour faciliter l’approche, chez umantex, nous favorisons le pragmatisme et la mise en mouvement au travers d’une démarche collaborative pluridisciplinaire, multi-culturelle, multi-générationelle, qui grâce à la puissance de l’intelligence collective va permettre de designer les expériences attendues, créer de nouveaux modèles, de nouvelles formes de travail. Cette nouvelle forme de collaboration va engendrer une synergie qui allie agilité, créativité mais aussi lucidité des collaborateurs pour la transformer en un cercle vertueux qui amène à oser des expérimentations. L’appréhender sous cet angle permet à la fois de gérer la notion d’individualisme, de collectif et d’interdépendance.

Pierre Joliot-Curie disait : « le progrès nait de la diversité des cultures et de l’affirmation des personnalités ». 

C’est ce doux « mix » qui embarque chaque individu dans l’interdépendance et la construction d’une qualité de vie au travail (QVT) à la hauteur de leurs attentes.

QUEL EST LE SECRET POUR NE PAS TOMBER DANS LE « HAPPY WASHING » ?

La valorisation de la marque par le « happy washing » est une fausse bonne idée. La communication via les réseaux sociaux, la montée de plateformes de partage de feedbacks collaborateurs comme Glassdoor, vous rattrape vite et vous met face à votre réalité. Faire du « happy washing », c’est simplement faire perdre de la valeur à votre marque, à votre image mais aussi à vos collaborateurs. Rien de plus efficace pour les désengager, réduire votre capacité à recruter des talents, perdre en performance et en crédibilité sur le marché.

Lorsque l’on aborde la QVT, la démarche doit être sincère. Elle doit s’inscrire dans le plan stratégique de l’entreprise et emmener tous les collaborateurs avec elle. Elle doit partir des collaborateurs, de leurs usages et des enjeux de l’entreprise. Chez umantex, par exemple, elle peut s’exprimer au travers d’une cartographie des attentes et des émotions des collaborateurs ; pour ensuite s’inscrire dans une phase de co-création avec les équipes qui désignent les différentes étapes de l’expérience QVT, les prototypent et les expérimentent avant de les implémenter et les généraliser à l’entreprise.

En résumé, c’est remettre le collaborateur et donc l’humain au centre des organisations.

Interview de Hélène Campourcy, fondatrice de umantex* menée par Dynamic Workplace

*umantex transforme les actifs de l’entreprise en avantages compétitifs pour de nouvelles opportunités business. C’est en stimulant le collaboratif et la créativité dans un esprit maker et fun que nous accélérons vos idées pour délivrer des projets concrets, instaurer une dynamique et une culture d’innovation et apprendre à vos équipes à faire pour devenir acteurs et autonomes. Umantex, c’est le shaker de l’expérience client et collaborateur, de l’open innovation et du « learning by doing ».

Expérience collaborateur : les tendances à suivre en 2020

Toujours plus prégnante dans les grands groupes comme dans les startups, la prise en compte de la qualité de vie au travail (QVT) met progressivement entreprises et collaborateurs au diapason. Si le cercle du bien-être des salariés est vertueux, l’épanouissement individuel et collectif se cultive quotidiennement. Lumière sur 4 modes de travail qui promettent de booster l’expérience collaborateur.  

FACILITER LE NOMADISME… À L’INTÉRIEUR DE SON LIEU DE TRAVAIL

Avec des salariés de plus en plus nomades, la notion de « bureau » se détache drastiquement de celle de « lieu de travail ». L’emprise du poste fixe n’est plus, et ce, y compris au sein même des locaux de l’entreprise. On parle de « nomadisme intra bâtimentaire » dont les vertus ne se démentent pas. En effet, libérer les collaborateurs dans l’espace même du bâtiment leur permet d’être plus productifs. Mettre à leur disposition plusieurs environnements et atmosphères a le mérite de faciliter le travail collaboratif (ou au contraire, plus confidentiel), de développer la créativité, de maximiser la sociabilisation et de prévenir la sédentarité des salariés. Mais des bienfaits à la pratique, le pas n’est pas encore franchi.  Avec 25% de mètres carrés mal ou sous-utilisés dans les bâtiments tertiaires, les entreprises ont encore tendance à percevoir leurs locaux comme une contrainte : coûteux, peu flexibles et inadaptés aux attentes. Ce nouveau nomadisme leur impose un défi : (re)donner un usage à chaque m² inexploité.

DES SERVICES (VRAIMENT) UTILES ET RÉGULIÈREMENT RENOUVELÉS

C’est un fait : l’expérience collaborateur distingue l’entreprise de ses concurrents et lui permet d’attirer et de fédérer les meilleurs talents. Oui, mais à condition qu’elle s’inscrive dans une logique servicielle dont la vocation est d’alléger la charge mentale des collaborateurs en les libérant de certaines contraintes personnelles. Installations sportives, de détente, réception et envoi des colis privés, organisation interne du co-voiturage, application de networking et d’animation entre collaborateurs,… sont autant de services physiques et digitaux qui apportent des solutions concrètes aux collaborateurs au profit d’un meilleur équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie personnelle. Charge néanmoins aux directions de trouver la bonne formule servicielle, en adéquation avec les besoins et les usages plébiscités par les collaborateurs. Une démarche qui doit impérativement s’inscrire dans une dynamique de co-construction et d’évolutivité et qui nécessite de plus en plus la mise en place d’un “opérateur” de vos services.

ET SI LE CORPOWORKING S’INVITAIT DANS L’ENTREPRISE

Le corpoworking, c’est le coworking au sein de l’entreprise destinés aux collaborateurs d’autres sites et aux entreprises qui composent son écosystème (clients, prestataires, startups…).Novateur et plus répandu du côté des grands groupes, ce nouveau mode de travail a l’avantage de re-monétiser des m² auparavant sous-utilisés. Il se compose d’espaces privatisables pour les entreprises ou équipes projets et de grands espaces de réunion ou de créativité. Créer un espace de corpoworking, c’est aussi donner l’opportunité aux salariés de sortir de leur cadre « classique » de travail, de stimuler leur créativité en multipliant les rencontres sur place, et in fine de booster l’innovation de l’entreprise. Pour l’animer et assurer son efficacité, de nouveaux métiers voient le jour à l’instar de l’hospitality manager, opérateur et garant de la qualité du service et de l’usage optimal du lieu.  

DÉMOCRATISER LE MANAGEMENT HORIZONTAL

Le management évolue sans conteste, et porte au pinacle l’innovation collaborative, l’adaptation aux nouveaux besoins des collaborateurs tout autant que leur quête de sens.  Des responsabilités mieux réparties et des intelligences mieux exploitées : c’est le propre du management horizontal, celui qui accroît l’autonomie et l’engagement, permet l’erreur sans déconnecter de l’objectif ultime de performance collective. Pour que son effet soit puissant et durable, il implique de former les responsables, depuis le top management jusqu’aux managers « intermédiaires ». Il va également de pair avec l’intégration d’outils de travail partagés et collaboratifs (Teams, Slack, Trello, etc.) pour faciliter la gestion et l’animation de projet.

Par Philippe Morel, co-fondateur – Président de Dynamic Workplace

Téléchargez le baromètre #QVT 2019 de Speak & Act et Dynamic Workplace

Les équipes de Speak & Act et de Dynamic Workplace, entourées de leurs partenaires Orange, la Région Ile de France, Herman Miller, Good Morning Creativity, Umantex et My Happy Job, ont exploré l’univers de la QVT. Plus de 1500 salariés, cadres et décideurs ont répondu à l’appel des deux startups. Ce rapport contient non seulement les résultats du questionnaire, les témoignages, retours d’expérience de grands utilisateurs mais aussi des conseils d’experts en termes de qualité de vie au travail.

Bonanza s’invite dans #Thebox

Bonanza, experts du recrutement des nouvelles générations sur les réseaux sociaux, s’invite dans #TheBox by DW* Inside ! C’est Franck Magnan, co-fondateur qui vous donne les billes pour recruter des millennials. C’est dans la boîte !

A propos de Bonanza :

Bonanza répond à la problématique de recrutement des profils issus de la génération Z, également connue sous le nom de génération C (pour Communication, Collaboration, Connexion et Créativité). La start-up aide les entreprises à recruter directement sur les réseaux sociaux les nouvelles générations et à renforcer leur marque employeur via ces canaux. Opérationnelle depuis mai 2018, la plateforme compte plus de 500 entreprises utilisatrices (comme Veolia, Police Nationale, AG2R La Mondiale ou encore la Ville de Paris) qu’elle accompagne dans le recrutement de jeunes talents grâce à la puissance et l’intelligence des réseaux sociaux.
Bonanza entend devenir le leader français du recrutement des nouvelles générations à l’horizon fin 2020.

Pour plus d’informations sur Bonanza visitez leur site Internet.

Et si on portait (vraiment) un nouveau regard sur les espaces de travail ?

Sous ses airs anecdotiques, la transformation de nos bureaux revêt des enjeux hautement stratégiques pour les entreprises désireuses de booster leur croissance, recruter et fidéliser les meilleurs talents. Mais à l’épreuve de la QVT, cette évolution managériale ne peut plus se limiter qu’au réaménagement de l’open-space ou encore à la démocratisation du télétravail. 

EXIT LA DOUCE IRONIE DU BABY-FOOT ET DE LA PLANTE VERTE : IL FAUT AGIR

Le management évolue sans conteste, portant au pinacle le bien-être au travail, l’innovation collaborative et l’adaptation aux nouveaux besoins des collaborateurs. D’un côté, on retrouve les entreprises encore débutantes en la matière, celles qui n’ont pas encore dépassé le stade du babyfoot, de la corbeille de fruits ou du cours hebdomadaire de yoga. De l’autre, les organisations qui engagent des politiques de qualité de vie au travail bien ficelées, dans une dynamique poussée d’équilibre entre performance économique et épanouissement des salariés. Dans les deux cas, certains initieront des changements plus ou moins avancés concernant les bureaux et leurs usages, prenant en compte le nomadisme croissant des collaborateurs mais surtout la nécessité de se sentir le plus à l’aise possible sur son lieu de travail. Alors on réaménage les espaces, on change le mobilier, on propose des bulles de détente… c’est bien, mais pas assez. La révolution managériale ne s’opérera pas sans révolution immobilière, autrement dit, sans transformation profonde des environnements de travail.

AGIR AU SEIN DE LA « SECONDE MAISON » DES COLLABORATEURS

Avec 25% de m2 mal utilisés dans les bâtiments tertiaires, les entreprises – et c’est encore plus vrai pour les grands groupes – ont tendance à percevoir leurs locaux comme une contrainte : excessivement consommateurs de m², peu flexibles et inadaptés aux nouveaux usages. Face à ce constat se trouvent les collaborateurs et leur vision évolutive des modes de travail. Les espaces de travail qui les accueillent se doivent d’être au service de leurs objectifs et se transformer en environnements énergisant, humains et performants. Un défi qui s’impose aux entreprises, qu’elles décident d’innover en améliorant les espaces existants ou de disrupter en repartant d’une page blanche. Quoi qu’il en soit, il est temps de redonner un usage à chaque m² inexploité, de multiplier les services proposés aux collaborateurs et de (re)faire croître le taux d’occupation.

UNE TRANSFORMATION PHYSIQUE, DIGITALE ET HUMAINE AU COEUR DU REZ-DE-CHAUSSÉE ?

Un bâtiment performant et humain, prêt à faire face aux nouveaux modes de travail et aux nouvelles attentes des collaborateurs, se divise en trois “zones” distinctes et complémentaires : la « life zone »  qui offre un accueil et lieu de vie stimulant, ouvert,  serviciel et créateur d’énergie ; la « share zone » qui intègre les codes du coworking où les maîtres mots sont partage, collaboration et créativité et la « core zone », espace confidentiel où se retrouve l’équipe pour créer, communiquer et se retrouver. Et aussi surprenant que cela puisse sembler, c’est bien au rez-de-chaussée du bâtiment que tout commence, au coeur de la « life zone » de l’entreprise. Trop souvent sous-estimé, cet espace est pourtant le miroir de l’entreprise, un lieu d’accueil et de rencontres qui n’a rien d’accessoire. Il s’agit d’un environnement ouvert, propice à l’énergie et aux services (conciergerie, café-coworking, réception de colis 4.0…). Zone de passage obligatoire, elle est la première source de baisse de charge mentale du collaborateur qui vit une expérience dès le premier m2. Pour l’animer et garantir son efficacité, de nouveaux métiers émergent, à l’instar de l’opérateur et de l’hospitality manager, mixant les codes de l’hôtellerie, et du retail posant un nouveau regard sur ces nouveaux lieux de vie.

Mathieu Gémon, Co-fondateur – Directeur Général de Dynamic Workplace.