Aujourd’hui plus que jamais, les entreprises ont un devoir d’exemplarité et se doivent d’adopter un comportement environnemental vertueux : le zéro carbone. Pour agir efficacement contre le réchauffement climatique, la réduction de l’empreinte carbone est de mise. Or la consommation abusive de m2 est un véritable fléau puisqu’elle représente de 500 à 800 kg de CO2 par m² de bureaux (source : Ademe 2021). Comment inverser la tendance ?
— MAINTENIR LA BAISSE DES ÉMISSIONS DE GAZ DUES À LA PANDÉMIE
L’empreinte carbone est un indicateur qui vise à évaluer l’impact sur l’environnement, et plus particulièrement les émissions de gaz à effet de serre, liées à cette activité. D’après le Haut Conseil pour le Climat, les émissions de CO2 devraient avoir baissé de 7 % à 9 % en 2020, en raison des mesures de confinement. Cependant, sans la mise en place d’initiatives « vertes » dans les plans de relance économique, les experts craignent un nouveau rebond. Selon l’ONU, il faudrait réduire chaque année les émissions de gaz à effet de serre de 7,6 %, entre 2020 et 2030 pour espérer limiter le réchauffement climatique et les catastrophes qui en résultent. Pour les entreprises, s’engager en faveur de la préservation de l’environnement n’est plus une option, c’est une nécessité. Post crise, alors que le retour au travail en présentiel a sonné, un regain économique est attendu. Il est temps pour les entreprises de redéfinir leur modèle d’organisation et de veiller à minimiser leur empreinte carbone afin que l’année 2020 ne soit pas une exception, mais marque au contraire, une tendance durable de baisse des émissions de CO2.
— POURQUOI OPÉRER CETTE TRANSITION ?
La transition vers un comportement environnemental plus respectueux présente de nombreuses opportunités. Cela permet aux entreprises de faire face plus facilement aux nouvelles réglementations telles que le Décret Tertiaire, et de préserver, pour les propriétaires utilisateurs, la valeur patrimoniale de leur actif. En termes d’image de marque comme de marque employeur, cet engagement est également un élément clé de confiance pour un nombre croissante de parties prenantes qui attendent de l’entreprises des engagements clairs en termes de développement durable et de RSE. C’est à la fois un élément indispensable pour attirer et fidéliser les talents mais c’est aussi un moteur d’engagement pour les collaborateurs qui se retrouvent dans les valeurs de l’entreprise. C’est enfin le propre d’une entreprise résiliente, qui sait remettre en question ses fonctionnements et démontrer sa capacité d’adaptation. Enfin, lorsque cette transformation est correctement effectuée, elle permet à l’entreprise de faire des économies. Le coût par collaborateur baisse considérablement tout en améliorant la qualité de leur expérience.
— QUELLES SOLUTIONS POUR LES ESPACES DE TRAVAIL ?
Le plus difficile est sans aucun doute de définir une expression de besoins, au regard du fonctionnement actuel mais aussi future des équipes et des organisations. Un indicateur peu maitrisé et pourtant clé est celui du taux d’occupation réel des espaces : appréhender le potentiel de son immeuble, optimiser le nombre et les types de postes de travail, piloter l’usage réel qu’en font les collaborateurs. Une fois cette démarche engagée, l’entreprise recalculera son besoin réel de m², avec (très souvent) la surprise de constater que 30% à 50% de ses surfaces n’ont finalement plus d’utilité opérationnelle : passage à la GED et chute des impressions et stockage de papiers, suppression des armoires, multiplication des espaces collaboratifs, tout cela concoure à un usage des m² plus raisonnable et surtout plus efficace pour les équipes. Le flex-office est un élément optionnel qui pourra accroître encore le gain de surfaces.
Mais que faire de ces surfaces louées et inutilisées ? L’entreprise peut tenter de renégocier son bail auprès de son propriétaire-bailleur. Elle peut également (et surtout) tirer profit de ces surfaces déjà équipées en proposant une offre de “corpoworking” auprès des entreprises de son écosystème. Pour cela, le recours à un professionnel tel que Dynamic Workplace apportera les outils, les process et surtout la force commerciale pour remonétiser ces espaces.
Enfin, l’engagement de tous les résidents, collaborateurs et clients du corpoworking, sera évidemment indispensable pour atteindre les objectifs de réduction des consommations d’énergie. Pour cela, le pilotage des data d’usage et les retours d’information se feront grâce notamment aux nouvelles plateformes digitales bâtimentaires et servicielles.
Être vertueux tout en renforçant le fonctionnement de l’entreprise et en réduisant ses coûts, c’est aujourd’hui possible. L’objectif “Zéro Carbone” devrait être non seulement bénéfique pour la planète mais aussi pour l’entreprise, ses équipes et ses clients.
Par Philippe Morel, co-fondateur et président de Dynamic Workplace