Le future of work vu par les écoles labellisées

Best school experience happiness barometer 2021 - Speak & Act et Dynamic Workplace

Future of work

Les écoles labellisées « Best School Experience – Happiness Barometer 2021 » de Speak & Act vous parlent de l’expérience étudiante et de leur vision des collaborateurs de demain !

Découvrez :

🌟 Caroline Costa-Savelli, Directrice du CFA CODIS

🌟 Claire Souvigné, Directrice des programmes bachelors et des programmes MSc/MBA de l’INSEEC

🌟 Christophe Rouvrais, Directeur Général de l’ESAIP

🌟 Thomas Froehlicher, Directeur Général et doyen de Rennes School of Business

🌟 Olivier Sercq, Directeur des écoles ESG

Speak & Act, plateforme de marque employeur et école, dévoile la nouvelle édition de son classement « Best School Experience – Happiness Barometer » qui permet d’évaluer les établissements offrant la meilleure expérience étudiante. Si le contexte lié à la pandémie de Covid-19 a fortement impacté le système éducatif, les écoles ont su repenser leur manière de travailler et d’interagir avec leurs étudiants.

Pour l’année 2021, plusieurs milliers d’étudiants ont donc évalué leur école afin de partager le niveau de leur expérience étudiante. À travers les résultats de ces évaluations, de nombreuses écoles ont démontré leurs différentes forces et leur créativité pour maintenir l’expérience étudiante à son plus haut niveau.

En quelques chiffres :

Écoles de management et spécialisées
Etudiants satisfaits de la qualité des cours 70%
Écoles d'ingénieurs
Étudiants satisfaits de la quantité et qualité des offres de stage et alternance de leur école 74%
Écoles de commerce
Étudiants prêts à recommander leur école 73%

Découvrez les classements des écoles de commerces, des écoles d’ingénieur ainsi que des écoles de management et spécialisées :

Classement des écoles de commerce 2021 (PGE et Bachelor)
Classement des écoles d'ingénieur 2021
Classement des écoles spécialisées 2021

Vous souhaitez participer au label Best School Experience – Happiness Barometer 2022 ? Cliquez ici !

Non, les collaborateurs n’ont pas quitté le bureau pour toujours !

Guide Dynamic Workplace retour au bureau des collaborateurs-min

NON,

Les collaborateurs n’ont pas quitté le bureau pour toujours !

 

On vous explique pourquoi vos collaborateurs vont revenir au bureau et comment s’y préparer de façon optimale. Pour télécharger notre guide sur le retour au bureau des collaborateurs, remplissez ce formulaire :

Le corpoworking est-il l’avenir du bureau ?

En ces temps de crise sanitaire, de nombreuses entreprises se retrouvent avec des m² dont elles n’ont plus l’utilité. L’espace de travail partagé, connu sous le nom de corpoworking, permet de remonétiser ces lieux inexploités. Lumière sur une tendance qui privilégie le facteur humain et favorise une consommation plus responsable des espaces professionnels.  

— CORPOWORKING, MODE D’EMPLOI  

Nouveau mode d’organisation en vogue, le corpoworking transpose les codes du coworking au sein des espaces tertiaires. Il consiste à ce que les collaborateurs d’une entreprise partagent leur lieu de travail avec des travailleurs nomades venus de l’extérieur. Véritable vivier de talents, le corpoworking constitue un espace dynamique dont la diversité des acteurs génère la fusion des connaissances et des univers. Face à son émergence ainsi qu’à la nécessité de redonner un usage à des espaces inoccupés, les entreprises revendiquent aujourd’hui unanimement l’intégration d’une part d’immobilier flexible au sein de leurs actifs. Cette nouvelle façon d’envisager et de consommer l’immobilier s’inscrit dans la continuité de leur transformation. L’avènement des modes de travail flexibles est désormais en ordre de marche.  

— VERS UNE MEILLEURE CONSOMMATION DE L’IMMOBILIER 

Le corpoworking est envisagé comme une solution résolument pragmatique et « économique » répondant à la problématique des espaces de travail inutilisés par les entreprises. Avec l’avènement du télétravail, le taux d’occupation des bureaux a drastiquement chuté. En Ile-de-France, l’estimation de Natixis est sans appel :  le télétravail pourrait vider 11 millions de m² à l’horizon 2030 ! C’est un fait, les m2 inutilisés sont des m2 coûteux. Dans ce contexte, rendre une partie de ses bureaux est complexe et souvent irréversible. Le corpoworking s’impose alors aux entreprises comme un nécessaire vecteur de flexibilité. Sur fond d’incertitudes et d’instabilité financière, le corpoworking rentabilise des m² auparavant sous–utilisés, tout en conservant l’intégralité des espaces de travail. Ce phénomène entraîne également une prise de conscience concernant la surconsommation immobilière, ce qui permet aux entreprises de reprendre le contrôle sur leur impact carbone. Plus encore, le corpoworking n’est pas seulement un levier d’optimisation de l’immobilier professionnel. La dimension humaine qu’il confère s’impose désormais comme un élément déterminant de la politique RH des entreprises.  

— QUAND LE CORPOWORKING BOOSTE L’EXPÉRIENCE COLLABORATEUR  

Au sein de l’entreprise, le corpoworking est un espace animé et serviciel, générateur d’émulation. Il casse la routine, créé du lien et redonne aux collaborateurs l’envie de se retrouver et de collaborer. Sur le papier, c’est la promesse d’une expérience collaborateur réussie. Mais pour faire rimer espace partagé avec qualité de vie au travail, l’animation de la communauté est primordiale. Dans ce micro-écosystème, elle permettra aux résidents de développer un sentiment d’appartenance et de communauté, véritable vecteur de bien-être. L’intégration d’un espace de corpoworking est également une opportunité de redonner du sens à la notion de “bureau”, en particulier à l’heure où les collaborateurs reprennent progressivement (et à reculons…?) le chemin de l’entreprise. Parce qu’il constitue un mode de travail novateur, stimulant et attractif, le corpoworking agit enfin comme un catalyseur d’innovation et un atout de taille pour l’image de l’entreprise… et sa marque employeur.  

Par Mathieu Gémon, co-fondateur et directeur général de Dynamic Workplace 

Comment le télétravail va bouleverser la vie en entreprise et le management ?

Après le confinement et son télétravail forcé, l’entreprise se transforme. On ne conçoit plus d’aller au bureau tous les jours « comme avant » et le télétravail a pris sa place dans le quotidien des collaborateurs. Concrètement, qu’est-ce que ça implique en termes d’espaces de travail, mais aussi en termes de management ? Comment ce « nouveau » mode de travail va accélérer considérablement la transformation des entreprises ?

Table ronde animée par Fabienne Broucaret, fondatrice de My Happy Job, avec la participation de :

Donnez-nous votre avis sur ce webinar en répondant à ce questionnaire.

PS : quelques bugs se sont glissés dans le replay Zoom en début de vidéo.

#2 Best practices #Confinésmaismotivés – Relations avec l’écosystème

Pour l’épisode #2 de la série Best Practices du confinement de l’écosystème DW* INSIDE, retrouvez Mathieu Marziou de BonanzaAlexia de Bernardy de la WE box et Diana Ishkhanova de Herman Miller. On vous dit tout sur leurs “tips” pour garder de bonnes relations avec leurs équipes et leurs clients !

À propos de Herman Miller :

Herman Miller est une société âgée de plus de cent ans qui accorde une extrême importance au design, à l’environnement et aux actions solidaires comme à la santé et au bien-être de ses clients et de ses employés. L’innovation de nos solutions au service des performances de nos entreprises clientes est devenue notre signature.

À propos de la WE box :

la WE box est une expérience digitale de micro-learning qui diffuse des bonnes pratiques managériales dans le quotidien des équipes, pour fédérer et booster l’intelligence collective. Le dispositif permet d’animer des communauté apprenantes de managers et de poursuivre l’effet de formations dans leur quotidien. 2 000 contenus sont disponibles (missions, quiz, vidéos, articles…), le socle méthodologique est le livre « moteurs d’engagement : 365 actions pour mieux travailler ensemble » (Top10 Amazon, Hachette/Marabout).

À propos de Bonanza :

Bonanza répond à la problématique de recrutement des profils issus de la génération Z, également connue sous le nom de génération C (pour Communication, Collaboration, Connexion et Créativité). La start-up aide les entreprises à recruter directement sur les réseaux sociaux les nouvelles générations et à renforcer leur marque employeur via ces canaux. Opérationnelle depuis mai 2018, la plateforme compte plus de 500 entreprises utilisatrices (comme Veolia, Police Nationale, AG2R La Mondiale ou encore la Ville de Paris) qu’elle accompagne dans le recrutement de jeunes talents grâce à la puissance et l’intelligence des réseaux sociaux..

Herman Miller s’invite dans le Challenge Décideur

Pour la première édition du Challenge Décideur, c’est Herman Miller, créateur de mobilier moderne de bureaux, qui se glisse devant la caméra. Découvrez Pascale Richert, Workplace Consultant, et les 3 « pain points » que les collaborateurs d’Herman Miller ne connaissent pas !

À propos de Herman Miller :

Herman Miller est une société âgée de plus de cent ans qui accorde une extrême importance au design, à l’environnement et aux actions solidaires comme à la santé et au bien-être de ses clients et de ses employés. L’innovation de nos solutions au service des performances de nos entreprises clientes est devenue notre signature.

Pour plus d’informations sur Herman Miller, visitez leur site Internet.

LaWEbox s’invite dans #Thebox

laWEbox, l’expérience digitale qui renforce l’engagement des collaborateurs, s’invite dans #TheBox by DW* Inside ! C’est Alexia de Bernardy, fondatrice et présidente, qui vous parle de l’engagement par le lien. C’est dans la boîte !

À propos de la WE box :

la WE box est une expérience digitale de micro-learning qui diffuse des bonnes pratiques managériales dans le quotidien des équipes, pour fédérer et booster l’intelligence collective. Le dispositif permet d’animer des communauté apprenantes de managers et de poursuivre l’effet de formations dans leur quotidien. 2 000 contenus sont disponibles (missions, quiz, vidéos, articles…), le socle méthodologique est le livre « moteurs d’engagement : 365 actions pour mieux travailler ensemble » (Top10 Amazon, Hachette/Marabout).

Pour plus d’informations sur la WE box visitez leur site Internet.

Transformation managériale : comment s’y prendre ?

L’arrivée de la notion de qualité de vie au travail impose des changements profonds aux entreprises, notamment en termes de management. Dans ce contexte de révolution du monde du travail, pourquoi la transformation managériale est presque devenue un « passage obligatoire » ? Comment bien la mener et ne pas tomber dans un cliché contre-productif ? Hélène Campourcy, fondatrice de umantex répond à DW* INSIDE et vous dit tout sur la transformation managériale ! 

POURQUOI DE PLUS EN PLUS D’ENTREPRISES METTENT LA TRANSFORMATION MANAGÉRIALE COMME UN AXE STRATÉGIQUE ?

Nous vivons aujourd’hui dans un monde de plus en plus complexe. Nous sommes confrontés à une phase intense d’évolution liée aux l‘enjeux climatiques, à l’effondrement de la biodiversité, à la dégradation de la diversité des cultures et aux grands bouleversements géopolitiques qui impactent nos entreprises. Nous sommes en train d’évoluer vers une nouvelle ère dans laquelle nous constatons un changement radical de paradigmes.  Ces nouveaux paradigmes font apparaître de nouvelles formes de valeurs telles que la simplicité, l’authenticité, la transparence, la communauté, la collaboration, la co-construction, le bien-être, la recherche d’équilibre et la confiance, engendrant de nouveaux repères tels que la recherche de sens et d’émotions. C’est une nouvelle grille de lecture pour les entreprises qui prennent conscience que leurs collaborateurs constituent un actif indispensable et incontournable de l’entreprise et que l’énergie collective est un levier de performance majeure pour leur avenir. Elles doivent alors remettre l’humain, longtemps oublié, au cœur des enjeux des organisations pour explorer de nouveaux territoires et se réinventer.

L’innovation managériale et l’innovation sociale appréhendées sous l’angle responsable, responsabilité sociale et environnementale, créent de nouvelles formes d’entreprises comme les entreprises à mission, les entreprises libérées, les entreprises autonomes… Cela amène à réfléchir sur la mise en place d’une nouvelle gouvernance, d’une nouvelle démarche tournée éthique et RSE, de nouvelles méthodes de management et une nouvelle conduite de l’engagement. C’est un nouveau courant de pensée porté notamment par la génération Y qui nous oblige à réinventer nos pratiques guidées par la conservation de l’espèce car seule la capacité d’adaptation permettra de gérer cette nouvelle évolution.

D’ailleurs Darwin disait : « Ce n’est pas l’espèce la plus forte ou la plus intelligente qui survit, mais celle capable de s’adapter ! ».

COMMENT RÉUSSIR UNE TRANSFORMATION MANAGÉRIALE ?

L’innovation managériale est une approche et une démarche récente. Les organisations n’ont pas encore investi tout le champ des possibles. Certaines sont en phase d’exploration, d’autres d’expérimentation, d’autres sont sur le chemin de la maturité, mais il est encore tôt pour définir des « best practices ».

S’inscrire dans la transformation managériale, c’est avancer par étape car la notion même de transformation ou de changement fait peur, une peur à la fois naturelle, utile mais angoissante. Alors comment démystifier la transformation managériale ? Une des options est d’ouvrir plusieurs axes de réflexion, tels que donner du sens, la responsabilisation, la prise d’initiative et l’acceptation du droit à l’erreur, qui n’est pas encore ancré dans notre culture, l’engagement mais aussi des sujets sur l’aménagement d’espaces, les nouveaux modes de travail tels que le corpoworking ou les nouvelles méthodes de travail collaboratives…

C’est à travers une approche holistique, traitée par chantiers transverses, que l’entreprise sera à même d’embarquer ses collaborateurs afin de couvrir leurs attentes et besoins, toutes générations confondues. Pour faciliter l’approche, chez umantex, nous favorisons le pragmatisme et la mise en mouvement au travers d’une démarche collaborative pluridisciplinaire, multi-culturelle, multi-générationelle, qui grâce à la puissance de l’intelligence collective va permettre de designer les expériences attendues, créer de nouveaux modèles, de nouvelles formes de travail. Cette nouvelle forme de collaboration va engendrer une synergie qui allie agilité, créativité mais aussi lucidité des collaborateurs pour la transformer en un cercle vertueux qui amène à oser des expérimentations. L’appréhender sous cet angle permet à la fois de gérer la notion d’individualisme, de collectif et d’interdépendance.

Pierre Joliot-Curie disait : « le progrès nait de la diversité des cultures et de l’affirmation des personnalités ». 

C’est ce doux « mix » qui embarque chaque individu dans l’interdépendance et la construction d’une qualité de vie au travail (QVT) à la hauteur de leurs attentes.

QUEL EST LE SECRET POUR NE PAS TOMBER DANS LE « HAPPY WASHING » ?

La valorisation de la marque par le « happy washing » est une fausse bonne idée. La communication via les réseaux sociaux, la montée de plateformes de partage de feedbacks collaborateurs comme Glassdoor, vous rattrape vite et vous met face à votre réalité. Faire du « happy washing », c’est simplement faire perdre de la valeur à votre marque, à votre image mais aussi à vos collaborateurs. Rien de plus efficace pour les désengager, réduire votre capacité à recruter des talents, perdre en performance et en crédibilité sur le marché.

Lorsque l’on aborde la QVT, la démarche doit être sincère. Elle doit s’inscrire dans le plan stratégique de l’entreprise et emmener tous les collaborateurs avec elle. Elle doit partir des collaborateurs, de leurs usages et des enjeux de l’entreprise. Chez umantex, par exemple, elle peut s’exprimer au travers d’une cartographie des attentes et des émotions des collaborateurs ; pour ensuite s’inscrire dans une phase de co-création avec les équipes qui désignent les différentes étapes de l’expérience QVT, les prototypent et les expérimentent avant de les implémenter et les généraliser à l’entreprise.

En résumé, c’est remettre le collaborateur et donc l’humain au centre des organisations.

Interview de Hélène Campourcy, fondatrice de umantex* menée par Dynamic Workplace

*umantex transforme les actifs de l’entreprise en avantages compétitifs pour de nouvelles opportunités business. C’est en stimulant le collaboratif et la créativité dans un esprit maker et fun que nous accélérons vos idées pour délivrer des projets concrets, instaurer une dynamique et une culture d’innovation et apprendre à vos équipes à faire pour devenir acteurs et autonomes. Umantex, c’est le shaker de l’expérience client et collaborateur, de l’open innovation et du « learning by doing ».

Le microworking : la tendance à suivre de près

Flex-office, télétravail, coworking… le nomadisme gagne drastiquement du terrain en France et réduit l’emprise du poste de travail fixe. Et dans la famille “mobilité”, c’est le microworking qui fait son entrée, permettant aux actifs d’effectuer de courtes séances de travail dans des lieux non prévus à cet effet. Effet de mode ou mode de vie, lumière sur une nouvelle pratique professionnelle aussi balbutiante que prometteuse. 

DÉJÀ TOUS « MICROWORKERS » ? 

Qu’il y fasse bon travailler ou non, nous avons tous un jour investi un lieu de transport, un café, un hôtel ou un restaurant pour y télétravailler l’espace de quelques minutes ou de quelques heures. Rien d’étonnant à l’heure où le travail mobile vient bousculer les dogmes de l’entreprise rigide et codifiée. Même combat sur notre lieu de travail. Squatter éphémèrement le bureau d’un collègue, une salle de réunion, la cafétéria ou le rez de chaussée de la société est monnaie courante pour les collaborateurs qui, en quête de calme ou – au contraire – d’une ambiance plus énergisante, s’allouent de courtes sessions de travail non loin de leur bureau. Une forme de nomadisme intra-bâtimentaire qui n’a rien de nouveau. Alors oui, nous sommes déjà tous des adeptes du microworking, mais à des degrés divers et bien souvent  de manière « sauvage » et désorganisée. 

INTÉGRER LE MICROWORKING DANS LE QUOTIDIEN DES ACTIFS

Bien qu’embryonnaire, le marché du microworking émerge progressivement dans l’hexagone au travers d’offres et de produits œuvrant pour une expérience agréable, fonctionnelle et productive. La SNCF a lancé il y a deux ans « Work and Station », qui concerne aujourd’hui plus de 70 gares françaises et propose des espaces équipés de bureaux, prises, wifi et tablettes, gratuits et accessibles à tous les voyageurs. Pour leurs clients et visiteurs, des acteurs comme AEW Europe ou Covéa Immobilier dédient des espaces similaires permettant de travailler vite et bien. Se distingue également la start-up rouennaise Weem dont l’ambition est d’équiper 2000 cabines acoustiques connectées dans tout le territoire pour microworker dans les halls de gare, les aéroports ou encore les open-spaces. Ces initiatives encore balbutiantes continueront de faire leur trace en mode « test and learn » pour enrichir progressivement le marché. On peut prédire qu’à l’image du coworking il y a 10 ans, le microworking représentera progressivement une part significative de notre temps de travail, à force de structuration et de maximisation de l’expérience qu’elle offre au travailleur mobile.

POUR QUE MICROWORKING RIME AVEC BIEN-ÊTRE AU TRAVAIL 

L’expérience du microworker, pour qu’elle fonctionne et booste sa proposition de valeur, devra répondre à un ensemble de critères relatifs à la qualité de vie des actifs. Parce que le nomadisme peut vite devenir un “Far West”, les conditions d’un microworking optimum doivent ainsi impérativement être posées. L’espace à disposition offre-t-il l’assise, le confort et le mobilier adéquat (espace individuel, espace à 2 ou 3 personnes, phonebox, … ) ? Est-il propice à la concentration et à la confidentialité des affaires ? La connectivité est-elle réellement au rendez-vous (wifi haut débit, couverture téléphonie mobile, écran, …) ? Autant de prérequis pour un environnement de travail aussi nomade que synonyme de bien-être. Il faudra par ailleurs ouvrir des discussions autour de l’éthique du microworking en impliquant toutes ses parties prenantes car derrière les airs ludiques et anecdotiques de cette tendance se cachent des dérives à réguler. La question de la santé mais aussi et surtout celle de l’omniprésence professionnelle ! Microworker, c’est transformer un temps mort en temps de travail efficace… mais pas en temps de travail permanent. 

Philippe Morel, co-fondateur – Président de Dynamic Workplace.