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Les acteurs de l’immobilier sauront-ils intégrer dans leurs offres cette nouvelle conscience collective ?

Sans rentrer dans le débat entre « qualité de vie » et « bonheur au travail », il est indéniable que le besoin de (re)travailler ensemble pour retisser du lien collectif et nous épanouir individuellement, n’a jamais été aussi fort et constitue aussi l’élément clé pour transformer l’entreprise d’aujourd’hui vers son modèle de demain, en créant ainsi une nouvelle croissance.

Sommes-nous conscients que nous vivons une période incroyablement innovante, qui nous amène à quitter « l’ère de l’intelligence », considérée essentiellement comme analytique et individuelle, pour entrer progressivement mais rapidement dans une « l’ère de la conscience », plus intuitive, plus créatrice et plus collective ?

Depuis 10 ans, les signaux faibles sont devenus forts. Tout nous invite à repenser notre façon d’être, de consommer, de vivre… et donc de travailler. Encore faut-il que nos espaces de travail s’adaptent !

L’enjeu pour les acteurs de l’immobilier est avant tout de comprendre ces évolutions puis de réussir à les intégrer dans un cadre technique et réglementaire extrêmement normé. Pour cela, ils doivent accepter que ce cadre, jusque-là très protecteur, représente aujourd’hui un frein à leur lecture des attentes nouvelles de leurs clients, ainsi qu’à la mise en œuvre de modèles disruptifs.

Innover en conservant ses bases, notamment au travers de la « PropTech », c’est rester connecté massivement aux aspects techniques de l’immobilier. Même si la dimension humaine prend une place grandissante dans ces innovations, l’immobilier est encore loin d’intégrer, dès la conception des bâtiments, les usages actuels et surtout futurs de ses clients, les entreprises utilisatrices et leurs collaborateurs.

Mais quels sont ces futurs usages ? Ce sont massivement les « soft skills » que les entreprises cherchent à développer et valoriser au sein de leurs organisations. A titre d’exemple, la jeune société Cocoworker aide de plus en plus de grandes entreprises à développer leur culture collaborative, en maximisant les mécaniques d’interaction et de reconnaissance au sein des équipes.

Comme le souligne Faustine Duriez, CEO de Cocoworker, les systèmes de reconnaissance verticaux se focalisent sur les résultats individuels, et poussent les collaborateurs à adopter des comportements individualistes, à ne penser qu’à être vus par le haut de la pyramide. Difficile alors pour l’entreprise de relever les nouveaux challenges qui l’attendent, avec des collaborateurs qui finissent désengagés par ce système en opposition avec les besoins de transversalité, d’esprit d’équipe et « d’empowerment ».

Est-ce le rôle d’un bâtiment tertiaire d’aider son entreprise cliente dans sa mutation vers plus de transversalité ? Sans aucun doute. A minima, le bâtiment comme l’ensemble des services qui seront proposés ensuite aux collaborateurs – utilisateurs devraient être conçus avec ces derniers.

Même si beaucoup d’efforts ont été entrepris, le chemin est encore long entre un bâtiment tertiaire « utilitaire » et un « lieu d’émulation, de créativité et de réussite collective ».

Attention à ne pas prendre trop de retard… car de nouveaux acteurs, non immobiliers, plus « customers friendly », sont déjà sur les rangs !

Philippe Morel, co-fondateur et président de Dynamic Workplace.

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