Herman Miller s’invite dans le Challenge Décideur

Pour la première édition du Challenge Décideur, c’est Herman Miller, créateur de mobilier moderne de bureaux, qui se glisse devant la caméra. Découvrez Pascale Richert, Workplace Consultant, et les 3 « pain points » que les collaborateurs d’Herman Miller ne connaissent pas !

À propos de Herman Miller :

Herman Miller est une société âgée de plus de cent ans qui accorde une extrême importance au design, à l’environnement et aux actions solidaires comme à la santé et au bien-être de ses clients et de ses employés. L’innovation de nos solutions au service des performances de nos entreprises clientes est devenue notre signature.

Pour plus d’informations sur Herman Miller, visitez leur site Internet.

Surmonter la pénurie des talents en 2020

Alors que l’équilibre des générations est voué à s’écrouler dans les 5 à 10 prochaines années, les grandes entreprises sont boudées par les millennials et la Gen Z qui les jugent peu attractives. Face à cette problématique imminente, elles doivent agir sans tarder et activer les leviers efficients pour séduire et fidéliser de nouveaux talents.  

— UNE AFFAIRE DE CO-CRÉATION ET D’INTELLIGENCE COLLECTIVE 

Plus que jamais, l’objectif aujourd’hui est de s’intéresser à ce que les collaborateurs recherchent réellement dans leur environnement de travail. Miser sur la qualité de vie au travail, oui, mais sans tomber dans les stéréotypes qui font plus de mal que de bien. Parce qu’une politique de QVT réussie se construit avec les salariés, il est crucial d’établir une culture d’agilité, d’intelligence collective, de co-création et de partage. Impliquer les collaborateurs dans ce processus est primordial afin de comprendre leurs attentes et leurs besoins, en matière de management, d’espaces de travail, mais aussi de services. Ce travail en amont a pour vocation d’éviter un mauvais investissement des ressources, de temps et d’argent tout en décuplant l’implication des collaborateurs.  

— REPENSER LA STRUCTURATION DES ÉQUIPES  

Exit l’ancestrale hiérarchie pyramidale ! Les nouvelles générations plébiscitent le management horizontal : plus collaboratif, plus participatif, ouvert à l’innovation et orienté autour la performance collective. Ce type de management accroît l’autonomie et l’engagement et permet une meilleure répartition des responsabilités et exploitation des compétences. Au sein de l’entreprise, il convient de revoir l’organisation des effectifs pour faire place aux métiers émergents, à l’instar de l’hospitality manager, et de faire évoluer les métiers existants pour qu’ils soient en accord avec leur temps. Cela passe évidemment par la formation des responsables, de la direction jusqu’aux managers intermédiaires. Cet investissement doit aussi s’accompagner d’un plongeon dans l’innovation afin de s’entourer d’un écosystème riche qui se traduit par l’intégration d’outils de travail collaboratifs permettant de faciliter la gestion des projets.  

— QUAND LE BIEN-ÊTRE SERVICIEL S’INVITE DANS L’ENTREPRISE

Les nouvelles générations attendent de l’entreprise un accompagnement qui va au-delà de l’aspect professionnel. La prise en considération de leur charge mentale est un point clé. Plus l’entreprise s’investit pour le bien-être du collaborateur, plus l’engagement du collaborateur envers l’entreprise sera fort. Pour cela, l’entreprise peut mettre en place des solutions servicielles ayant pour but de soulager les collaborateurs de certaines contraintes personnelles. Libérés de ces « pain points » les salariés sont plus productifs et jouissent d’un meilleur équilibre entre leur vie professionnelle et privée. Activités sportives, réception et envoi des colis, covoiturage, networking… Il existe une multitude d’options et l’entreprise doit avoir la capacité de s’informer sur tout ce qu’il existe sur le marché. Pour plus de pertinence, cette démarche doit toujours être coconstruite avec les équipes pour leur proposer une offre en parfaite adéquation avec leurs besoins et usages. 

— LA COMMUNICATION EST D’OR 

Selon l’étude « Empowering the New Generation » de Jobteaser, 43 % des 18-35 ans considèrent qu’ils ne bénéficient pas d’une communication transparente dans leur entreprise. Pour conquérir de nouveaux talents chez les générations Y et Z, les entreprises doivent mieux communiquer, que ce soit sur leurs sites, réseaux sociaux, événements, etc., mais aussi à l’échelle du collaborateur qui sera le meilleur ambassadeur de l’entreprise s’il est fier de la représenter. L’attractivité d’une entreprise se construit à travers de nombreuses composantes : son engagement écologique et éthique, sa santé financière ou encore son implication dans la qualité de vie au travail… mais elle doit communiquer pour exister ! Partie intégrante de la culture d’entreprise, la notion de transparence est déterminante, car elle permet de faire grandir le sentiment d’appartenance des collaborateurs et de les encourager à s’engager individuellement et collectivement pour l’entreprise.   

Nermine El Shekshaky, Chief Marketing Officer de Dynamic Workplace 

LaWEbox s’invite dans #Thebox

laWEbox, l’expérience digitale qui renforce l’engagement des collaborateurs, s’invite dans #TheBox by DW* Inside ! C’est Alexia de Bernardy, fondatrice et présidente, qui vous parle de l’engagement par le lien. C’est dans la boîte !

À propos de la WE box :

la WE box est une expérience digitale de micro-learning qui diffuse des bonnes pratiques managériales dans le quotidien des équipes, pour fédérer et booster l’intelligence collective. Le dispositif permet d’animer des communauté apprenantes de managers et de poursuivre l’effet de formations dans leur quotidien. 2 000 contenus sont disponibles (missions, quiz, vidéos, articles…), le socle méthodologique est le livre « moteurs d’engagement : 365 actions pour mieux travailler ensemble » (Top10 Amazon, Hachette/Marabout).

Pour plus d’informations sur la WE box visitez leur site Internet.

Un bureau à l’hôtel ?

Face à l’essor du coworking et des nouveaux modes de travail, l’hôtellerie se réinvente et fait un pas vers les adeptes du nomadisme business. Des lobbys animés, un cadre propice au travail, des équipements « work-friendly »… on ne compte plus les établissements hôteliers qui surfent sur la tendance du travail flexible. Décryptage d’une transformation résolument amorcée.   

LE NOUVEL ELDORADO DES GROUPES HÔTELIERS ?   

Les hôtels participent à l’évolution du travail nomade, apportant ainsi leur contribution à la redynamisation des centres-villes et au phénomène de gentrification dans un nombre croissant de grandes villes. Bob Hotel, Mama Shelter, Pullman Paris Centre-Bercy, The Hoxton hotels, Sir Hotels en Europe… sont autant d’enseignes qui suivent cette trace, bien décidés à devenir des lieux de prédilection pour quiconque travaille. Et pour cause ! Sortir de l’unique cible des voyageurs d’affaires et de loisirs représente une alléchante opportunité de maximiser leurs chiffres d’affaires et de favoriser l’attractivité des établissements. Le combo chambre/lobby n’existe plus et c’est une bonne nouvelle. A l’ère de la nouvelle consommation immobilière, l’hôtellerie ne peut plus échapper aux cruciaux enjeux de l’optimisation des m² et de la multiplication des usages. Un marché à prendre mais surtout un besoin qui existe d’ores et déjà, sur fond d’un nomadisme en pleine explosion. En France, on estime que seuls 56% des salariés sont présents au bureau 5 jours par semaine. 1   

QUAND LES CODES DU BUREAU S’INVITENT DANS L’HÔTELLERIE  

Sortir du cadre du « bien accueillir », « bien dormir » et « bien manger » offre de multiples avantages. Pour les clients de l’hôtel en premier lieu c’est non seulement la promesse d’une plus grande proximité et d’une approche servicielle à 360°, mais aussi la possibilité de créer un effet « tribu » en renforçant leur sentiment d’appartenance à l’établissement ou à la chaine d’hôtels. Et les travailleurs qui ne sont pas clients de l’hôtel ne sont pas non plus en reste. À l’heure où l’épanouissement des salariés devient une priorité grandissante dans les entreprises, leur proposer ce cadre de travail atypique permet entre autres de booster leur créativité et de leur offrir un confort et une ambiance conviviale. Le tout, dans un environnement qui a le mérite de rassurer l’employeur, véritable gage d’hospitalité et de qualité d’accueil. Alors que 70% des salariés aspirent à un plus large choix d’environnements de travail flexible (étude 2019 menée par Crowne Plaza Hotels & Resorts), c’est enfin une pertinente alternative aux salles de réunion et espaces plus classiques.    

FORMATION, REBRANDING, LOGISTIQUE… LES NOUVEAUX CHALLENGES DE LA TRANSFORMATION HÔTELIÈRE   

Alors que l’hôtel devient un espace « multi-usages », les établissements doivent immuablement répondre à des défis inédits. La touche d’innovation que confère leur évolution peut s’imposer comme une belle carte à jouer en matière d’image. Elle casse le côté exclusif de l’hôtel d’antan et ouvre désormais également ses portes à une clientèle « milléniale », extrêmement friande des nouveaux modes de travail. En somme, une nouvelle communauté de clients qu’il faut « animer », fidéliser et transformer en véritable ambassadrice de la marque hotellière. Pour cela, il convient de leur offrir des services supplémentaires et de leur donner l’opportunité de communiquer sur leur expérience collaborateur ET client. Mais au-delà des aspects marketing et communication, les équipes hotellières doivent renforcer leurs compétences et s’emparer d’un nouveau rôle. Parce que les codes du coworking, de la communauté et des bureaux leur sont encore étrangers, il faut multiplier les formations adéquates pour amorcer correctement le virage opérationnel ! Enfin, l’équipement occupera une place primordiale dans l’attractivité des nouveaux travailleurs : une connectivité optimale et un mobilier confortable en sont les deux clés pratiques qui leur seront essentielles.   

Par Mathieu  Gémon, co-fondateur et directeur général de Dynamic Workplace