Elinoï s’invite dans #Thebox

elinoï, l’incubateur de talents, s’invite dans #TheBox by DW* Inside ! C’est David Simeoni, CEO, qui vous parle des faux pas dans le recrutement. C’est dans la boîte !

À propos de elinoï :

elinoï est est un incubateur de talents : depuis 2 ans, la startup sélectionne, informe, accompagne et fait recruter les meilleurs talents dans ses startups partenaires. elinoï c’était 2 personnes il y a 1 an et 20 aujourd’hui sans lever de fonds mais aussi 150 startups techs en pleine croissance qui leur font confiance telles que Payfit, Treatwell, Deliveroo, Side, Malt, Coorpacademy, etc.

Pour plus d’informations sur elinoï visitez leur site Internet.

Transformation managériale : comment s’y prendre ?

L’arrivée de la notion de qualité de vie au travail impose des changements profonds aux entreprises, notamment en termes de management. Dans ce contexte de révolution du monde du travail, pourquoi la transformation managériale est presque devenue un « passage obligatoire » ? Comment bien la mener et ne pas tomber dans un cliché contre-productif ? Hélène Campourcy, fondatrice de umantex répond à DW* INSIDE et vous dit tout sur la transformation managériale ! 

POURQUOI DE PLUS EN PLUS D’ENTREPRISES METTENT LA TRANSFORMATION MANAGÉRIALE COMME UN AXE STRATÉGIQUE ?

Nous vivons aujourd’hui dans un monde de plus en plus complexe. Nous sommes confrontés à une phase intense d’évolution liée aux l‘enjeux climatiques, à l’effondrement de la biodiversité, à la dégradation de la diversité des cultures et aux grands bouleversements géopolitiques qui impactent nos entreprises. Nous sommes en train d’évoluer vers une nouvelle ère dans laquelle nous constatons un changement radical de paradigmes.  Ces nouveaux paradigmes font apparaître de nouvelles formes de valeurs telles que la simplicité, l’authenticité, la transparence, la communauté, la collaboration, la co-construction, le bien-être, la recherche d’équilibre et la confiance, engendrant de nouveaux repères tels que la recherche de sens et d’émotions. C’est une nouvelle grille de lecture pour les entreprises qui prennent conscience que leurs collaborateurs constituent un actif indispensable et incontournable de l’entreprise et que l’énergie collective est un levier de performance majeure pour leur avenir. Elles doivent alors remettre l’humain, longtemps oublié, au cœur des enjeux des organisations pour explorer de nouveaux territoires et se réinventer.

L’innovation managériale et l’innovation sociale appréhendées sous l’angle responsable, responsabilité sociale et environnementale, créent de nouvelles formes d’entreprises comme les entreprises à mission, les entreprises libérées, les entreprises autonomes… Cela amène à réfléchir sur la mise en place d’une nouvelle gouvernance, d’une nouvelle démarche tournée éthique et RSE, de nouvelles méthodes de management et une nouvelle conduite de l’engagement. C’est un nouveau courant de pensée porté notamment par la génération Y qui nous oblige à réinventer nos pratiques guidées par la conservation de l’espèce car seule la capacité d’adaptation permettra de gérer cette nouvelle évolution.

D’ailleurs Darwin disait : « Ce n’est pas l’espèce la plus forte ou la plus intelligente qui survit, mais celle capable de s’adapter ! ».

COMMENT RÉUSSIR UNE TRANSFORMATION MANAGÉRIALE ?

L’innovation managériale est une approche et une démarche récente. Les organisations n’ont pas encore investi tout le champ des possibles. Certaines sont en phase d’exploration, d’autres d’expérimentation, d’autres sont sur le chemin de la maturité, mais il est encore tôt pour définir des « best practices ».

S’inscrire dans la transformation managériale, c’est avancer par étape car la notion même de transformation ou de changement fait peur, une peur à la fois naturelle, utile mais angoissante. Alors comment démystifier la transformation managériale ? Une des options est d’ouvrir plusieurs axes de réflexion, tels que donner du sens, la responsabilisation, la prise d’initiative et l’acceptation du droit à l’erreur, qui n’est pas encore ancré dans notre culture, l’engagement mais aussi des sujets sur l’aménagement d’espaces, les nouveaux modes de travail tels que le corpoworking ou les nouvelles méthodes de travail collaboratives…

C’est à travers une approche holistique, traitée par chantiers transverses, que l’entreprise sera à même d’embarquer ses collaborateurs afin de couvrir leurs attentes et besoins, toutes générations confondues. Pour faciliter l’approche, chez umantex, nous favorisons le pragmatisme et la mise en mouvement au travers d’une démarche collaborative pluridisciplinaire, multi-culturelle, multi-générationelle, qui grâce à la puissance de l’intelligence collective va permettre de designer les expériences attendues, créer de nouveaux modèles, de nouvelles formes de travail. Cette nouvelle forme de collaboration va engendrer une synergie qui allie agilité, créativité mais aussi lucidité des collaborateurs pour la transformer en un cercle vertueux qui amène à oser des expérimentations. L’appréhender sous cet angle permet à la fois de gérer la notion d’individualisme, de collectif et d’interdépendance.

Pierre Joliot-Curie disait : « le progrès nait de la diversité des cultures et de l’affirmation des personnalités ». 

C’est ce doux « mix » qui embarque chaque individu dans l’interdépendance et la construction d’une qualité de vie au travail (QVT) à la hauteur de leurs attentes.

QUEL EST LE SECRET POUR NE PAS TOMBER DANS LE « HAPPY WASHING » ?

La valorisation de la marque par le « happy washing » est une fausse bonne idée. La communication via les réseaux sociaux, la montée de plateformes de partage de feedbacks collaborateurs comme Glassdoor, vous rattrape vite et vous met face à votre réalité. Faire du « happy washing », c’est simplement faire perdre de la valeur à votre marque, à votre image mais aussi à vos collaborateurs. Rien de plus efficace pour les désengager, réduire votre capacité à recruter des talents, perdre en performance et en crédibilité sur le marché.

Lorsque l’on aborde la QVT, la démarche doit être sincère. Elle doit s’inscrire dans le plan stratégique de l’entreprise et emmener tous les collaborateurs avec elle. Elle doit partir des collaborateurs, de leurs usages et des enjeux de l’entreprise. Chez umantex, par exemple, elle peut s’exprimer au travers d’une cartographie des attentes et des émotions des collaborateurs ; pour ensuite s’inscrire dans une phase de co-création avec les équipes qui désignent les différentes étapes de l’expérience QVT, les prototypent et les expérimentent avant de les implémenter et les généraliser à l’entreprise.

En résumé, c’est remettre le collaborateur et donc l’humain au centre des organisations.

Interview de Hélène Campourcy, fondatrice de umantex* menée par Dynamic Workplace

*umantex transforme les actifs de l’entreprise en avantages compétitifs pour de nouvelles opportunités business. C’est en stimulant le collaboratif et la créativité dans un esprit maker et fun que nous accélérons vos idées pour délivrer des projets concrets, instaurer une dynamique et une culture d’innovation et apprendre à vos équipes à faire pour devenir acteurs et autonomes. Umantex, c’est le shaker de l’expérience client et collaborateur, de l’open innovation et du « learning by doing ».

Expérience collaborateur : les tendances à suivre en 2020

Toujours plus prégnante dans les grands groupes comme dans les startups, la prise en compte de la qualité de vie au travail (QVT) met progressivement entreprises et collaborateurs au diapason. Si le cercle du bien-être des salariés est vertueux, l’épanouissement individuel et collectif se cultive quotidiennement. Lumière sur 4 modes de travail qui promettent de booster l’expérience collaborateur.  

FACILITER LE NOMADISME… À L’INTÉRIEUR DE SON LIEU DE TRAVAIL

Avec des salariés de plus en plus nomades, la notion de « bureau » se détache drastiquement de celle de « lieu de travail ». L’emprise du poste fixe n’est plus, et ce, y compris au sein même des locaux de l’entreprise. On parle de « nomadisme intra bâtimentaire » dont les vertus ne se démentent pas. En effet, libérer les collaborateurs dans l’espace même du bâtiment leur permet d’être plus productifs. Mettre à leur disposition plusieurs environnements et atmosphères a le mérite de faciliter le travail collaboratif (ou au contraire, plus confidentiel), de développer la créativité, de maximiser la sociabilisation et de prévenir la sédentarité des salariés. Mais des bienfaits à la pratique, le pas n’est pas encore franchi.  Avec 25% de mètres carrés mal ou sous-utilisés dans les bâtiments tertiaires, les entreprises ont encore tendance à percevoir leurs locaux comme une contrainte : coûteux, peu flexibles et inadaptés aux attentes. Ce nouveau nomadisme leur impose un défi : (re)donner un usage à chaque m² inexploité.

DES SERVICES (VRAIMENT) UTILES ET RÉGULIÈREMENT RENOUVELÉS

C’est un fait : l’expérience collaborateur distingue l’entreprise de ses concurrents et lui permet d’attirer et de fédérer les meilleurs talents. Oui, mais à condition qu’elle s’inscrive dans une logique servicielle dont la vocation est d’alléger la charge mentale des collaborateurs en les libérant de certaines contraintes personnelles. Installations sportives, de détente, réception et envoi des colis privés, organisation interne du co-voiturage, application de networking et d’animation entre collaborateurs,… sont autant de services physiques et digitaux qui apportent des solutions concrètes aux collaborateurs au profit d’un meilleur équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie personnelle. Charge néanmoins aux directions de trouver la bonne formule servicielle, en adéquation avec les besoins et les usages plébiscités par les collaborateurs. Une démarche qui doit impérativement s’inscrire dans une dynamique de co-construction et d’évolutivité et qui nécessite de plus en plus la mise en place d’un “opérateur” de vos services.

ET SI LE CORPOWORKING S’INVITAIT DANS L’ENTREPRISE

Le corpoworking, c’est le coworking au sein de l’entreprise destinés aux collaborateurs d’autres sites et aux entreprises qui composent son écosystème (clients, prestataires, startups…).Novateur et plus répandu du côté des grands groupes, ce nouveau mode de travail a l’avantage de re-monétiser des m² auparavant sous-utilisés. Il se compose d’espaces privatisables pour les entreprises ou équipes projets et de grands espaces de réunion ou de créativité. Créer un espace de corpoworking, c’est aussi donner l’opportunité aux salariés de sortir de leur cadre « classique » de travail, de stimuler leur créativité en multipliant les rencontres sur place, et in fine de booster l’innovation de l’entreprise. Pour l’animer et assurer son efficacité, de nouveaux métiers voient le jour à l’instar de l’hospitality manager, opérateur et garant de la qualité du service et de l’usage optimal du lieu.  

DÉMOCRATISER LE MANAGEMENT HORIZONTAL

Le management évolue sans conteste, et porte au pinacle l’innovation collaborative, l’adaptation aux nouveaux besoins des collaborateurs tout autant que leur quête de sens.  Des responsabilités mieux réparties et des intelligences mieux exploitées : c’est le propre du management horizontal, celui qui accroît l’autonomie et l’engagement, permet l’erreur sans déconnecter de l’objectif ultime de performance collective. Pour que son effet soit puissant et durable, il implique de former les responsables, depuis le top management jusqu’aux managers « intermédiaires ». Il va également de pair avec l’intégration d’outils de travail partagés et collaboratifs (Teams, Slack, Trello, etc.) pour faciliter la gestion et l’animation de projet.

Par Philippe Morel, co-fondateur – Président de Dynamic Workplace